International

Guerres impensées, les impensés de la guerre

Juriste

Les récents conflits, de l’escalade en Ukraine à la guerre au Moyen-Orient, mettent en lumière une réalité troublante : une tendance collective à négliger les prédictions des experts et à sous-estimer les risques imminents. Ce déni, couplé à une surprise quasi générale face au retour de la guerre, souligne un besoin critique de repenser notre approche des relations internationales, en privilégiant la compréhension mutuelle et une gestion plus avertie de la complexité mondiale.

Les guerres de Soukott, d’Ukraine, du Haut-Karabakh ou encore celles en Éthiopie ou au Soudan étaient-elles prévisibles ? Autant de conflits que la communauté internationale n’a pas été en mesure d’anticiper, de prévoir ni de désamorcer. Incompétence ? Désintérêt ? Blocages politiques ? Un peu de tous ces éléments selon les conflits mais également autre chose. Et si, pour des raisons éminemment psychologiques et politiques, ces guerres modernes n’avaient pas réellement été pensées ? Que si une partie des décideurs n’avaient pas cru que ces conflits ne soient possibles ?

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Guerres impossibles ?

Il faut se replonger avant le 24 février 2022 ou avant le 7 octobre 2023 pour mesurer à quel point les différents acteurs de la scène internationale (décideurs, analystes, journalistes, etc.) se sont convaincus de l’impossibilité de certaines guerres. Malgré les alertes du renseignement américain les dernières semaines précédant le déclenchement du conflit en Ukraine, les voix étaient nombreuses pour considérer que la Russie avait plus à perdre à attaquer l’Ukraine qu’à poursuivre sa stratégie de basse intensité et de harcèlement. Même parmi les chercheurs en défense ou les spécialistes de la région une intervention terrestre russe constituait une hypothèse peu probable : « Cela générerait des combats extrêmement meurtriers et impopulaires en Russie, où personne ne veut la guerre » soulignait une experte.

La volonté de préserver la paix et les Accords de Minsk ont largement oblitéré la possibilité de la guerre. Les efforts salutaires, notamment américains et anglais, de restructurer l’armée ukrainienne depuis 2014 ont été engagés comme option stratégique de long terme. Mais l’imminence du conflit ne semble pas avoir réellement été anticipée, même par les Ukrainiens. Le président Zelensky ne déclarait-il pas dix jours encore avant le déclenchement de « l’opération spéciale » russe « que la voie diplomatique est la seule à même d’aboutir à la désescalade[1] »? Tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se disait à l’époque « convaincu » qu’une invasion ou une incursion militaire de la Russie en Ukraine « ne se produira pas ».

La lecture de tout article sur le conflit israélo-palestinien avant le 7 octobre 2023 aurait, de la même façon, considéré l’impasse de la résolution politique du conflit, la menace du Hezbollah mais surtout la prépondérance du processus de normalisation des relations politiques entre Israël et les pays arabes à la suite des Accords d’Abraham[2]. Seuls quelques chercheurs, journalistes et ONG évoquaient publiquement la fin du mythe de la « solution à deux États » et demandaient de prendre acte de la nouvelle donne politique dans les territoires palestiniens occupés : constater l’occupation de facto des territoires palestiniens et appliquer la IVème Convention de Genève sur l’occupation d’un territoire et les obligations juridiques qui en découlent pour la puissance occupante[3]. Mais personne pour énoncer la possibilité d’une attaque à grande échelle du Hamas sur le sud d’Israël. Encore une guerre improbable et donc impensée. On peut multiplier les exemples avec le Haut-Karabakh, le Soudan etc. Non pas que toutes ces guerres n’étaient pas possibles. Mais elles n’étaient pas souhaitables et donc ont été largement impensées, c’est-à-dire non préparées et non-anticipées

Pourtant, lorsque l’on est au cœur de la gestion des conflits et surtout des situations pré-conflictuelles, l’on s’aperçoit que les analyses sont produites, les risques et les scénarii sont globalement identifiés et que les menaces sont connues. Les services de renseignements civils ou militaires, les diplomates, les agences des Nations-Unies ou d’autres organisations intergouvernementales, les chercheurs, les analystes, les agents économiques, les ONG et les journalistes constituent des relais souvent efficaces des dynamiques du terrain. Ils repèrent les signaux faibles de la gestation ou de l’imminence des conflits et les relayent plus ou moins consciemment.

La communauté du renseignement américain avait, dans une doctrine largement inédite, choisie de déclassifier un certain nombre d’informations sur les préparatifs de l’armée russe en amont du déclanchement de la guerre en Ukraine[4]. De la même façon, la période de stupéfaction passée, les informations recueillies – et ignorées – par les services de renseignements israéliens concernant des préparatifs de l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas ont émergé. Tous les acteurs engagés dans le suivi de la situation au Soudan ont pu voir l’escalade de la tension entre le général Abdel Fattah al-Burhan, le président du Conseil de souveraineté de transition et chef des Forces armées soudanaises (SAF), et les forces paramilitaires de son ancien adjoint le général Mohamed Hamdan Dogolo, dit Hemidti, chef des Forces de soutien rapide (RSF). L’éclatement du conflit le 15 avril 2023 n’est en fait pas une surprise. Alors que s’est-il passé ? Pourquoi ces conflits – peut-être inévitables – n’ont-ils pas été pour le moins anticipés ?

Le retour de la guerre

De nombreux facteurs peuvent expliquer chacun de ces conflits et les difficultés à y répondre, mais quelques enseignements prédominent. Premièrement, ce serait une erreur de considérer que rien n’est fait pour éviter de telles conflagrations. Pour l’Ukraine, un processus diplomatique avait été mis en œuvre dès 2014 et avait débouché sur les Accords de Minsk. Au Soudan, l’Accord de Paix de Juba signé le 3 octobre 2020 visait à garantir la réintégration des mouvements rebelles dans le processus de transition politique après la chute d’Omar El-Bechir en 2019. Pour les territoires palestiniens, quelques rares acteurs tentaient encore de faire vivre un processus de Paix en faveur d’une solution à deux États. On peut, là encore multiplier les exemples de tentative de la communauté internationale pour engager une déconfliction des tensions préexistantes aux conflits en cours. Il est manifeste que ces efforts ont été insuffisants ou à tout le moins inefficaces.

Cette inefficacité dans la prévention des conflits tient aussi aux priorités politiques, financières et conceptuelles de cette mal nommée « communauté internationale ». Chaque crise mériterait un engagement politique, financier, humain et des modes de résolution des conflits à la fois spécifiques et considérables. Or les crises se succèdent, les urgences sont variables, les engagements sont momentanés et limités à la capacité et la volonté de ceux qui s’y engagent : le Sahel pour la France pendant près de dix ans, la guerre contre le terrorisme pendant vingt ans pour les USA, la Somalie ou l’Ukraine pour la Grande-Bretagne, etc.

La reprise du conflit israélo-palestinien d’octobre 2023 semble déjà détourner l’attention et une partie des efforts politiques, militaires et financiers de la guerre en Ukraine, laquelle avait elle-même placée le Sahel ou le conflit en Syrie au second rang des priorités, et ainsi de suite. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’en est d’ailleurs inquiété trois jours après l’attaque du Hamas, du fait que « l’attention internationale risque de se détourner de l’Ukraine, et cela aura des conséquences. »

Les évolutions récentes des relations internationales expliquent aussi pour partie les difficultés accrues de la communauté internationale à maintenir la paix et la sécurité collective internationale. Que ce soient les erreurs ou l’inaction de la première puissance mondiale comme l’évoque Serge Sur dans une tribune récente, la multipolarité et l’impuissance de la puissance chères à Bertrand Badie ou encore les ambitions inavouées des puissances selon Thomas Gomard, il est manifeste que la compétition des puissances – grandes, moyennes, régionales – comme la nature de plus en plus transactionnelles des relations entre États, produisent une plus grande conflictualité. Le retour de la guerre en Europe et dans le monde, la résurgence des conflits gelés (Haut-Karabakh, Transnistrie, Ossétie du Sud, Abkhazie) ou latents (Tigré, Soudan du Sud, Kosovo, Chypre, Sahara occidental) comme la gestation de nouveaux conflits (Guyana, Taïwan, etc.) en sont les expressions.

Cette résurgence de la conflictualité sur fond de transition stratégique mondiale est également rendue possible par deux facteurs essentiels et constitutifs de cette évolution stratégique : certains États se saisissent du momentum et de l’impuissance de certains États traditionnellement régulateurs (putschs au Sahel, Haut-Karabakh, guerre de Soukott) ; et dans le même mouvement, les États qui aspirent à des responsabilités accrues dans le système international ou dans un système international rénové n’assument pas leurs ambitions en agissant pour garantir une paix internationale ou régionale réinventée.

Ainsi, la Chine, l’Afrique du Sud, voire l’Inde développent des stratégies politiques internationales essentiellement basées sur la défense de leurs intérêts immédiats sans prendre réellement leur part d’un effort politique et financier dans les conflits actuels. La fameuse stratégie « plurilatérale » de l’Inde en est une expression particulièrement flagrante[5]. Considérer que ces manquements renforcent la position des États qui sont jusqu’à présent les États gestionnaires ou régulateurs du système international constitue probablement une erreur d’appréciation. Leurs manquements ne compensent pas totalement l’effritement de la légitimité des gestionnaires du système actuel. L’impuissance des Nations unies à réguler la violence inter et intra étatique en est probablement l’expression la plus saisissante.

De nombreux autres facteurs engendrent ou caractérisent ce retour de la guerre aux niveaux régional comme international. Toutefois, il est frappant de constater la stupéfaction d’une partie des sociétés, notamment occidentales, face au retour de la guerre.

L’altérité stratégique : adopter le point de vue de l’autre pour anticiper les menaces

Les nations occidentales ont semblé découvrir, singulièrement avec l’attaque de l’Ukraine par la Russie en février 2022, puis aujourd’hui avec l’attaque du Hamas contre Israël, que la guerre était de retour. Une certaine sidération a saisi les opinions publiques comme les décideurs face à l’incertitude et aux menaces qu’engendre cette nouvelle conflictualité ou plus exactement, le retour d’une conflictualité ouverte.

Ce choc tient probablement à ce que les médiateurs et négociateurs appellent « le tunnel mental » et qui constitue peut-être l’un des plus grands dangers de notre monde en profonde mutation et d’une certaine vision occidentale. Théorisé notamment par deux célèbres professeurs d’Harvard, Roger Fisher et Daniel Shapiro[6], le « tunnel vision » évoque le phénomène amenant un acteur à se concentrer uniquement sur son sentiment en oubliant tout le reste. En politique internationale, cela peut décrire un acteur qui considère qu’une action va indubitablement se produire ou ne pas advenir. Persuadé de son analyse et sa vision, le décideur va mentalement écarter toutes les informations ou les signaux n’entrant pas dans le schéma mental qu’il s’est construit du problème et de sa solution.

Ainsi, le Secrétaire d’État américain à la défense Robert MacNamara a admis 30 ans plus tard qu’il était persuadé que le Nord Vietnam attaquerait le Sud Vietnam et qu’une attaque préventive était la meilleure des solutions[7]. « Nous voyons ce que nous voulons voir » tire-t-il comme leçon de l’incident du golfe du Tonkin[8]. De la même façon, de nombreux commentateurs et décideurs politiques étaient convaincus que la guerre d’Ukraine n’aurait pas lieu. Ils étaient convaincus que cette guerre était impossible car non-rationnelle.

Les guerres et les stratégies de state-buliding menées en Afghanistan ou au Sahel ont, elles aussi, été largement des impensés de la guerre. Outre le concept flou de guerre contre le terrorisme ayant mené a de nombreux excès mais également à mener ces guerres ingagnables, l’éradication du terrorisme ne constitue pas un objectif politique en soit. Joe Biden lui-même lors d’une allocution récente sur le conflit en cours à Gaza rappelait à juste titre « que lorsque l’Amérique a vécu l’enfer du 11-Septembre, nous avons ressenti de la rage, nous aussi. Tout en cherchant et en obtenant justice, nous avons commis des erreurs[9]. »

Tenter de reconstruire un État en l’absence d’un processus et d’un consensus national originel est finalement apparu démesuré. Longtemps considérées comme « To Big To Fail », ces stratégies ont épuisé leurs promoteurs et décrédibilisées leur action et leur présence. Obligés de se retirer souvent dans des circonstances d’urgence, l’amertume de l’échec a engendré une oblitération de l’après, comme une « fin de l’histoire[10] ». La séquence du départ des forces américaines d’Afghanistan a été, de ce point de vue, particulièrement frappante : comme si, l’Afghanistan cessait d’exister au regard des États-Unis après y avoir passé 20 années, perdu 2 456 des 775 000 soldats engagés et dépensé près de 2260 milliards de dollars.

Objet d’une importance stratégique 20 ans durant, le peuple afghan demeure aujourd’hui en tête à tête avec les Talibans dans une indifférence quasi généralisée comme si l’on avait coupé le projecteur de la caméra. La France n’a eu guère plus de succès au Sahel où, invaincue militairement, elle a pourtant dû se retirer sous la pression des juntes militaires putschistes. Toutefois, l’ouverture d’une discussion parlementaire le 21 novembre 2023 initiée par le président Emmanuel Macron, constitue une occasion importante pour tenter de penser ce qu’a été la guerre de la France au Sahel et en tirer les enseignements nécessaires, même si le conflit se poursuit.

Le monde d’aujourd’hui et de demain exige donc des responsables politiques des États gestionnaires de l’actuel système de sécurité international de sortir d’un certain tunnel mental afin d’anticiper les enjeux et singulièrement les conflits. Il s’agit d’adopter une altérité stratégique pour comprendre les positions, les objectifs et les logiques des autres acteurs afin d’anticiper leurs actions et considérer si elles constituent des menaces. Les réformes nécessaires du Conseil de sécurité des Nations unies, du FMI ou de la Banque mondiale ne sont pas que dans l’intérêt des pays qui intégreront le Conseil de sécurité ou bénéficieront d’une gouvernance rénovée des institutions financières internationales, elles doivent permettre aussi de partager le fardeau et de recréer un consensus de gestion de la guerre et de la paix en remplacement de celui qui est en train de disparaître progressivement.

La contestation de la pax americana issue de la seconde guerre mondiale et plus encore de la chute de l’URSS ne constitue pas – encore – un ordre alternatif normalisateur des relations internationales. Mais parvenir à ce nouveau consensus implique un effort conceptuel important des États occidentaux qui revendiquent depuis cinquante ans une responsabilité dans la gestion raisonnable du monde. Comprendre les dirigeants russes, chinois, indiens, sud-africains, turcs ou iraniens ne veut pas dire accepter leurs modes de pensées ou leurs volontés. Mais les connaître et les comprendre permettrait de mieux anticiper la possibilité d’une guerre en Arménie, en Guyana (territoire Essequibo convoité par le Venezuela), au Tchad ou au Liban.

Plus encore, comprendre les peuples, leurs aspirations, leurs possibles manipulations par leurs dirigeants devient une urgence stratégique. Le printemps arabe des années 2000 avait constitué un précurseur largement étouffé par la guerre contre le terrorisme. Mais qu’elles soient démocratiques, identitaires, religieuses ou politiques, comprendre les aspirations des autres et gérer la complexité du monde est une nécessité. Et il n’est guère besoin d’expliquer les désordres du monde actuels par un affrontement des civilisations[11] pour considérer l’altérité stratégique comme un outil essentiel et efficace de politique étrangère.

Ainsi, la possibilité d’une réélection de Donald Trump ou le décès inattendu d’un chef d’État d’Afrique centrale au pouvoir depuis plus de 30 ans doivent être anticipés et ne doivent plus surprendre. Quelles en peuvent être les conséquences et comment réagir ? Ce sont des questions auxquelles nos États doivent être en mesure de répondre sans attendre. Nous pouvons et devons penser les soubresauts politiques comme les guerres d’aujourd’hui et de demain en réfléchissant en dehors des boites mentales et conceptuelles construites collectivement. Il serait utile de se rappeler la première des dix leçons de Robert MacNamara sur la guerre : « avoir de l’empathie pour son ennemi[12]. »


[1] « L’Ukraine dénonce les avertissements américains », dépêche AFP, 12 février 2022.

[2] Voir le bon décryptage d’Hugh Lovatt, « Transformer les efforts de paix au Proche-Orient », Le Grand Continent, 5 juillet 2021.

[3] « L’apartheid israélien envers le peuple palestinien : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité », Amnesty International, 1er février 2002 ; « A Threshold Crossed, Israeli Authorities and the Crimes of Apartheid and Persecution », Human Rights Watch, 27 avril 2021 ; Hugh Lovatt,« Transformer les efforts de paix au Proche-Orient », Le Grand Continent, 5 juillet 2021.

[4] Shane Harris and Paul Sone,« Russia planning massive military offensive against Ukraine involving 175,000 troops, U.S. intelligence warns », The Washington Post,‎ 3 décembre 2021.

[5]« L’Inde de Modi : doctrines, géopolitique, rivalités », dossier, Le Grand Continent, 2023.

[6] Roger Fisher et Daniel Shapiro, Beyond Reason: Using Emotions as You Negotiate Paperback, Éditions Penguin Books, 2006, 256 pages.

[7] Robert Mac Namara, In Retrospect: The Tragedy and Lessons of Vietnam, Éditions ‎Times Books, 1995, ‎414 pages.

[8] Errol Morris, The Fog of War: Eleven Lessons from the Life of Robert S. McNamara, film documentaire oscarisé sortie en France en 2004 sous le titre de Brume de guerre.

[9] Allocution du président Biden sur la réponse des États-Unis aux attaques terroristes du Hamas contre Israël et à la guerre brutale que la Russie mène actuellement contre l’Ukraine, Service de presse de la Maison Blanche, 20 octobre 2023.

[10] Francis Fukuyama, The End of History and the Last Man, 1992, 464 pages.

[11] Samuel Huntington, The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order, 1996, 368 pages.

[12] Errol Morris, The Fog of War: Eleven Lessons from the Life of Robert S. McNamara, 2003.

Florent Geel

Juriste, Médiateur dans les conflits armés et Professeur de droit international humanitaire

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Notes

[1] « L’Ukraine dénonce les avertissements américains », dépêche AFP, 12 février 2022.

[2] Voir le bon décryptage d’Hugh Lovatt, « Transformer les efforts de paix au Proche-Orient », Le Grand Continent, 5 juillet 2021.

[3] « L’apartheid israélien envers le peuple palestinien : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité », Amnesty International, 1er février 2002 ; « A Threshold Crossed, Israeli Authorities and the Crimes of Apartheid and Persecution », Human Rights Watch, 27 avril 2021 ; Hugh Lovatt,« Transformer les efforts de paix au Proche-Orient », Le Grand Continent, 5 juillet 2021.

[4] Shane Harris and Paul Sone,« Russia planning massive military offensive against Ukraine involving 175,000 troops, U.S. intelligence warns », The Washington Post,‎ 3 décembre 2021.

[5]« L’Inde de Modi : doctrines, géopolitique, rivalités », dossier, Le Grand Continent, 2023.

[6] Roger Fisher et Daniel Shapiro, Beyond Reason: Using Emotions as You Negotiate Paperback, Éditions Penguin Books, 2006, 256 pages.

[7] Robert Mac Namara, In Retrospect: The Tragedy and Lessons of Vietnam, Éditions ‎Times Books, 1995, ‎414 pages.

[8] Errol Morris, The Fog of War: Eleven Lessons from the Life of Robert S. McNamara, film documentaire oscarisé sortie en France en 2004 sous le titre de Brume de guerre.

[9] Allocution du président Biden sur la réponse des États-Unis aux attaques terroristes du Hamas contre Israël et à la guerre brutale que la Russie mène actuellement contre l’Ukraine, Service de presse de la Maison Blanche, 20 octobre 2023.

[10] Francis Fukuyama, The End of History and the Last Man, 1992, 464 pages.

[11] Samuel Huntington, The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order, 1996, 368 pages.

[12] Errol Morris, The Fog of War: Eleven Lessons from the Life of Robert S. McNamara, 2003.