Diego Landivar

Diego Landivar, franco-bolivien, a étudié l’économie à l’École Normale Supérieure de Saclay. Après avoir réalisé une thèse de doctorat en économie au CERDI-CNRS, il s’oriente vers l’anthropologie qui l’amène à soutenir une HDR en 2023.

Ses recherches portent sur les transformations anthropologiques induites par le changement climatique et les effondrements écologiques. Ses premières enquêtes ont porté sur les assemblées constituantes en Amérique Latine, le droit des entités de nature ou l’animisme politique. Ses travaux actuels portent sur une écologie de la Technosphère et de la Fermeture attentive aux infrastructures, techniques et organisations modernes et leurs fragilités écologiques.

Il a co-fondé l’équipe de recherches Origens à Clermont-Ferrand et est titulaire de la Chaire « Habiter dans les limites planétaires » de l’Institut d’Etudes Avancées de Nantes. Il a co-fondé le Master of Sc. « Strategy and Design for the Anthropocene ». Il a été conseiller du gouvernement bolivien entre 2006 et 2008 puis en 2012-2013. Depuis 2020, il pilote et accompagne différents programmes de Redirection Ecologique dont récemment le programme « Redirection Écologique des Établissements Culturels » (Programme Alternatives Vertes 2-Ministère de la Culture).

Ses dernières publications sont Anthropologie du Réalisme, Comment les acteurs engagés dans la transition écologique défendent ce qui est le plus « réaliste » (Raisons Pratiques, EHESS, 2023), Les organisations sentinelles (Revue Française de Gestion avec E. Bonnet, 2024) Héritage et Fermeture. Une écologie du démantélement (Ed. Divergences, en collaboration avec E. Bonnet et A. Monnin, 2021), Expériences Pédagogiques depuis l’Anthropocène (Editions des Archives Contemporaines, 2021).