Maurizio Ferraris

Maurizio Ferraris (1962) enseigne la philosophie à Turin (la philosophie théorétique puis, à partir de 1999, l’esthétique). Il est d’abord directeur (1999-2015) puis président (depuis 2015) du Laboratoire d’ontologie (Labont) de l’université de Turin, université dont il est aujourd’hui le vice-président.

Directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris) de 1998 à 2003, il a été visiting professor auprès de nombreuses universités, invité à l’EHESS et à l’Institut Jean-Nicod, docteur honoris causa de l’université de Pécs (Hongrie) et de l’université de Flores à Buenos Aires.

Ses travaux portent sur des sujets variés, dont l’esthétique, l’herméneutique et l’ontologie. Il a consacré de nombreux ouvrages aux nouvelles technologies, la plupart traduits en français (T’es où ? Ontologie du téléphone mobile, Albin Michel, 2006 ; Âme et iPad, Presse de l’université de Montréal, 2014 ; Mobilisation totale, PUF, 2016 ; etc.). Son dernier ouvrage, non traduit, Post-verità e altri enigmi (Il Mulino, 2017), et sa théorie du « nouveau réalisme » conçue (dans le champ ontologique) en opposition au postmoderne (Manifesto del Nuovo realismo, Laterza, 2012), portent sur les notions de vérité, réalité, manipulation, etc. L’Imbecillité est une chose sérieuse (PUF, 2017) est son dernier ouvrage paru en France.

Il écrit régulièrement dans L’Espresso et La Repubblica.