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Agencement des contenus informationnels en temps de récursivité – sur Rick et Morty

Artiste multimédia

La récursivité, plus connue sous le nom de « mise en abyme », rend compte de la manière dont l’esprit perçoit l’organisation de la réalité en différents niveaux. Or, la célèbre série animée Rick et Morty use et abuse avec succès de celle-ci. Les aventures des deux protagonistes voyageant dans des dimensions parallèles permettent d’aborder des problèmes philosophiques classiques, dont la question du libre arbitre. Et comment celui-ci est sous l’influence de ce phénomène, qui caractérise notre époque sans temps mort et gouvernée par l’effet d’annonce.

Le confinement aidant, privés de vie sociale et accrochés à nos smartphones, nous avons été confrontés au double visage de l’outil numérique : simultanément porte de sortie et cellule d’enfermement. À travers le prisme de la réappropriation, c’est un outil d’émancipation pour l’individu contemporain ; condition de possibilité de l’indexation des « profils utilisateur », c’est aussi un outil de façonnage. Une zone à défendre s’il en est, située quelque part entre capitalisme narcissique et réflexivité hypertextuelle. Mais une zone dont on ne peut s’échapper, une porte qui est aussi une trappe.

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Ce double bind du 2.0. n’a pas tout à fait un goût d’inconnu. Il semble même familier, tant les réseaux sociaux rappellent les arrières-mondes, ces instances imaginaires de la réalité tant critiquées par Nietzsche. Y a-t-il quelque chose au-dessus du nombrilisme de la réflexivité ? Ou plutôt, qu’est-ce qui le détermine en amont ?

S’il y a une matrice des infinies possibilités de combinaison des caractères individuels, il s’agit nécessairement d’un processus naturel, d’une méthode inscrite dans nos aptitudes mentales qui permet de produire des variations infinies à partir d’un ensemble fini d’éléments. Il se trouve que ce type de matrice a un nom : la récursivité. La notion est mal connue, sauf par les littéraires et les amateurs de Vache qui rit sous sa manifestation la plus simple : la « mise en abyme » – et par les informaticiens.

En tant que modalité de l’autoréférentialité, la récursivité a été formalisée à la fin du XIXe siècle par le mathématicien Richard Dedekind. Une fonction récursive est autoréférentielle, elle fait appel à elle-même dans sa définition même. En résumé, elle se passe des répétitions explicites qui caractérisent la logique itérative. À la différence de la réflexivité, l’autoréférentialité signale donc dès l’abord la possibilité de la répétition et de la variation d’un processus.

La mise en abyme existe dès les premières sources écrites de la littérature grecque, et l’archéologie en retrouve la trace dans de nombreuses ethnies africaines aussi bien que chez les Maya sous forme graphique. Il semble alors légitime de l’associer à un régime de représentation particulier, consciemment identifié par l’humanité depuis, justement, que cette dernière fait acte de représentation.

En linguistique, la récursivité désigne ainsi ce qui distingue le langage humain des modes de communication animaux : nos phrases sont des assemblages de mots en blocs syntaxiques enchâssés, pouvant être combinés à l’infini.

En ce sens, la récursivité permet de rendre compte de la manière dont l’esprit perçoit l’organisation de la réalité en différents niveaux, à savoir comme l’assemblage, plutôt que la juxtaposition, d’un ensemble de phénomènes complexes. Elle fait ainsi partie de la grammaire de base de l’existence humaine, mais ses implications se transforment lourdement au XXIe siècle.

Le miracle de la récursivité, on l’a dit, c’est qu’il suffit d’un seul enchâssement pour qu’on saisisse intimement la possibilité de la répétition du processus, pour que l’on aperçoive l’infini: Hamlet porte sur scène l’assassinat de son père et voilà le mort lui-même qui revient à la réalité. On connaît le succès des figures fractales : tout comme la consommation d’hallucinogènes provoque des visions de structures en double hélice, l’appréciation esthétique des fractales fait appel à des schèmes interprétatifs liés à la détection de l’autosimilarité.

Mais, mise face à ce type de métareprésentation, la pensée intuitive perd vite le compte des niveaux de réalité et peine à se représenter un nombre élevé d’enchâssements de façon claire et distincte : l’esprit souffre quand il veut se représenter des structures autoréférentielles trop complexes.

Il se trouve que la célébrissime série animée Rick et Morty – dont la cinquième saison est attendue courant 2021 – use et abuse de la récursivité, jusqu’à la migraine logique. Au point qu’elle permet d’en saisir la plupart des facettes, la plupart des fantasmes, et aussi de comprendre une partie de ce qui, face à nos smartphones, enferme nos rouages cognitifs en prétendant nous émanciper.

Bien entendu, Rick et Morty n’est pas seule sur le créneau de l’abyme représentationnel, mais elle prend acte du changement de statut de la diégèse qui s’est opéré avec la loi de la relativité : dans l’espace de la fiction, il devient réellement possible de voyager d’un niveau du récit à l’autre.

En science-fiction, l’enchâssement est un lieu commun rhétorique, se présentant sous la forme de portail interdimensionnel, de vortex, de trous de ver ou de warp gate, pouvant apparaître à première vue comme autant de sous-classes de la machine à voyager dans le temps. Dispositif « vaguement quantique », pour reprendre la description des univers parallèles du philosophe Mathieu Triclot, le portail constitue une véritable « matérialisation » de la fonction autoréférentielle du récit. Lorsqu’un portail apparaît, un niveau fictionnel supplémentaire est convoqué, le récit donne à voir sa propre hiérarchie interne. Les spectateurs savent qu’ils se trouvent alors face à une intersection importante dans la narration.

Le récit initial, mis à distance en tant qu’enveloppe des niveaux ultérieurs de représentation, se reproduit et subdivise: il se perpétue à travers cette interruption. On ne se déplace ni dans l’espace ni dans le temps, mais dans la structure elle-même, celle de la réalité fictionnelle.

Appréciée parce qu’elle permet d’exprimer un problème de façon concise, la récursivité, lorsqu’elle dysfonctionne, devient ridicule ou effrayante.

Créée en 2013 par Justin Roiland et Dan Harmon pour la chaîne indépendante Adult Swim, la série s’est en quelques années frayé un chemin jusqu’à la télévision et aux plateaux d’argent de la VOD (Netflix, HBO), aboutissant à la création d’une société de production dédiée, au titre évocateur : Green Portal. Rick et Morty raconte les aventures du génial scientifique Rick Sanchez, qui fait tout pour maintenir son petit-fils prépubère, Morty Smith, dans un état d’idiote admiration. Rick a mis au point un « pistolet à portails » lui permettant de se déplacer librement sur le continuum interdimensionnel, et la série tout entière se développe autour de cette technologie fictive.

L’important ici est que le proto-épisode de la série, intitulé The Real Animated Adventures of Doc and Mharti (2006), est une parodie graveleuse de Retour vers le Futur. Les dialogues, le style graphique et la mise en scène visent à ridiculiser les codes mis en place dans le film réalisé par Robert Zemeckis en 1985. Après un léger recalibrage pour le grand public, la formule ne changera plus : la série mettra l’accent sur la dimension intellectuelle du récit et multipliera les références au point qu’on a parfois l’impression de regarder une anthologie satirique de la gloire et de la décadence de la science-fiction et des philosophies qui s’y rapportent dans la culture geek.

Rick et Morty est avant tout un projet d’appropriation et de détournement, et l’herméneutique de la série s’étale sur nombre de sites dédiés, posts Reddit et vidéos Youtube. Les fans associent leur coqueluche tantôt au scepticisme, à l’existentialisme ou à l’absurde. Plusieurs ouvrages y sont d’ailleurs consacrés, comme Rick and Morty and Philosophy (Cricket Books, 2019).

Avant de pousser à la distanciation critique, un des premiers effets produits par la récursivité, c’est la mélancolie.

La fascination qu’exerce la récursivité nous renvoie à une inquiétude liée à notre incapacité à distinguer simulation et réalité : on pense à la caverne de Platon, au démon de Laplace, mais aussi à la gnose revisitée par Philip K. Dick ou au cyberespace de William Gibson. On se rappelle le chagrin abyssal d’Ulysse au chant VIII de l’Odyssée, alors qu’il entend l’aède Démodocos déclamer des épisodes de l’Iliade. Avec Ulysse naît l’individuation et la nostalgie, étymologiquement la « douleur du retour ». L’enchâssement d’un phénomène en lui-même, pris comme une forme de retour, de répétition, génère un vertige perceptif caractéristique, associé à une émotion pour le moins perturbante : le « sentiment océanique » comme l’appelait Romain Rolland. La récurrence porte une charge symbolique exponentielle, qui contribue à désintégrer le sentiment de l’identité du soi.

Face à cette charge, le rétropédalage infini de la récursivité peut avoir des conséquences inattendues. C’est ce qui est arrivé en 2017, lorsque McDonald’s réédite sa sauce « sichuan » qui avait été commercialisée en 1998, pour la sortie du dessin animé Disney Mulan. Pourquoi ? À cause d’un épisode de Rick et Morty, où le protagoniste, emprisonné dans sa propre mémoire par des ennemis extraterrestres, se précipite au McDonald’s de ses souvenirs pour commander nuggets et sauce sichuan. Se réappropriant la nostalgie du personnage, les fans ont exigé la remise en circulation de la précieuse sauce dans le monde réel : une forme de déni appliqué à la madeleine de Proust.

Mais le manque et la déception peuvent aussi produire une perspective critique. La série formule un ensemble de saillies critiques à l’égard des normes narratives du cinéma, et intègre régulièrement aux dialogues la démonstration de la vanité des ambitions des réalisateurs et le culte voué à leurs films.

C’est le cas dans « Lawnmower Dog » (saison 1, épisode 2), dont la référence principale est Inception (2010) de Christopher Nolan. Ce blockbuster met en œuvre le thème du rêve lucide à travers une structure d’apparence récursive, mais certains critiques ont pu lui reprocher de privilégier la magistralité présupposée de l’intention à la cohérence du propos. C’est le cas de Rick :
RICK : — [Cet épisode] va être comme ce film que tu n’arrêtes pas d’encenser.
MORTY : — Tu veux dire Inception ?
RICK : — C’est ça, Morty. Ça va y ressembler, à part que tu vois, ça aura peut-être du sens.
MORTY : — Inception a un sens !
RICK : — N’essaye pas de m’impressionner, Morty.

Souvent, la critique opérée par Rick et Morty va se matérialiser dans le rire burlesque que la récursivité provoque typiquement. Ainsi dans « Meeseeks and Destroy » (s. 1, ép. 5), où Rick offre à sa famille une version moderne de la lampe d’Aladin : la Meeseeks Box. Cette machine en forme de cube engendre à l’envi un génie un peu idiot, Mr. Meeseeks, qui n’existe que le temps d’exaucer le souhait de la personne qui les appelle. Seulement lorsqu’un Mr. Meeseeks échoue à sa tâche, il en appelle un autre, et ainsi de suite jusqu’à ce que la situation devienne ridiculement complexe.

Pour parler de ce personnage comme d’un programme informatique, on dirait que la fonction Meeseeks s’appelle elle-même. Privées de condition d’arrêt, les relations d’enchâssement entraînent la reproduction inefficace de multiples niveaux sémantiques en eux-mêmes, provoquant par là une impression d’absurdité. Appréciée parce qu’elle permet d’exprimer un problème de façon concise, la récursivité, lorsqu’elle dysfonctionne, devient ridicule ou effrayante. On y retrouve toutefois son signe distinctif : un Mr. Meeseeks ne traite pas le problème de la même façon que le suivant, et à mesure qu’il passe d’un niveau sémantique à l’autre, le phénomène se transforme graduellement.

C’est encore le cas dans « The Ricks Must Be Crazy » (s. 2, ép. 6), où Rick et Morty se miniaturisent pour aller rendre visite à un micro-univers créé et mis en esclavage pour fournir l’énergie électrique nécessaire aux déplacements de l’engin spatial de Rick. Sans surprise, ce monde contient un scientifique ingénieux, alter-ego de Rick, qui lui aussi met au point un univers miniature, dans lequel un autre scientifique fait de même. Suivant la structure d’une poupée russe, chaque instance du monde contient un monde plus petit et les dysfonctionnements se répètent à l’identique à chaque étage de la narration, alors que leur signification, elle, progresse.

Ce que le consumérisme laisse des produits culturels est une vague impression d’avoir tout compris, et quelques mots-clés aussi chics que creux.

En se promenant d’un univers parallèle à l’autre, Rick a souvent l’occasion d’interagir avec ses doubles. Parmi eux, nombreux sont ceux qui se sont réunis pour former une congrégation de Ricks accompagnés de leurs Mortys, ayant tous le même âge, et à quelques détails près, la même apparence. C’est dans ce type de cas que la récursivité selon Rick et Morty résonne le plus nettement avec notre condition 2.0. : elle donne à penser l’impact de la démultiplication des versions du soi dont nous faisons l’expérience quotidiennement en nous connectant, sans nous y attarder, à diverses plateformes numériques, avec des identifiants et mots de passe distincts.

Loin d’être anodin, ce phénomène implique un certain type d’organisation des tâches, pris pour acquis dans la navigation sur le web, fondé sur un ensemble de schèmes logiques qui permettent de mettre en scène plusieurs instances de nous-mêmes. La récursivité y est partout : recherche de fichiers dans un disque dur, vérification d’identité en x étapes et autres manœuvres d’authentification par tests de Turing de style Captcha… Étapes multiples qui segmentent discrètement la continuité du vécu subjectif de l’utilisateur successivement individualisé, isolé, et fragmenté à son insu. Au quotidien, le numérique nous donne à penser le libre agencement des contenus informationnels, soit la possibilité d’imbrication de tous les types de contenus entre eux du fait de leur réduction au statut d’information.

En principe, le fait que les usagers puissent évaluer eux-mêmes les produits, services et entreprises auxquels ils ont accès est le corollaire de la circulation rapide des idées et des connaissances sur internet. C’est le cas sur des sites comme Wikipédia, où l’agrégation d’idées provenant de sources diverses incarne une forme contemporaine de débat démocratique.

Toutefois, loin de mettre fin aux hégémonies des multinationales selon le programme du commerce équitable, la suppression des intermédiaires a surtout permis aux entreprises comme Uber ou Airbnb de proposer des prix imbattables en économisant sur le service client, les ressources humaines et la comptabilité.

Or, l’évaluation des services par le public ne bénéficie pas nécessairement aux utilisateurs ni aux travailleurs. Les commentaires et avis d’utilisateurs sont souvent passionnels, se fondant sur des critères émotionnels, des opinions momentanées et des préjugés qui s’expriment d’autant mieux qu’ils se confortent mutuellement dans un conformisme englobant.

Ce à quoi on a affaire n’est alors rien autre qu’une expérience statistique du réel : le jugement subjectif est conditionné à apercevoir les tendances d’opinion et à s’y conformer. Par conséquent, les produits culturels qui bénéficient de la meilleure communication dominent plus que jamais le marché globalisé.

« The Wedding Squanchers » (s. 2, ép. 10) donnerait une image adéquate de ce conditionnement : Rick et sa famille atterrissent sur une planète dont tous les éléments sont disposés, comme les grains de maïs, « en épi » : montagnes, oiseaux etc., la structure fractale se répétant jusqu’au niveau cellulaire.

Qu’il y ait des choux romanesco dans la réalité est une chose ; qu’on ne puisse penser à rien d’autre est la malédiction des univers récursifs, tel notre monde post-médiatique. En effet, la récursivité peut être associée aussi bien à des schèmes perceptifs harmonieux, comme les fractales, qu’à des protocoles de technopouvoir, dont la bureaucratie informatisée est l’exemple type. Penser la récursivité nous permet ainsi d’éclairer les relations de domination propres à la gouvernance numérique automatisée.

Les contenus internet qui présupposent une expérience du monde à la troisième personne en sont une illustration. Plutôt que de faire l’expérience d’un jeu vidéo, je regarde un youtubeur qui y joue pour entendre ses commentaires et pour bénéficier de son influence, afin que cette dernière me traverse et se diffuse à travers moi. Le hashtag (ou « concept » au sens où le marketing l’entend) remplace le titre et passe avant le contenu, car le succès d’une production culturelle se fonde sur l’amplitude de l’effet d’annonce qui y est associé.

Le capitalisme de surveillance nous donne à croire que l’accessibilité des produits culturels est inaliénable, ce qui est évidemment faux – tant du point de vue technique qu’intellectuel.

Et donc, « personne ne s’ennuie, mais tout est ennuyeux », comme disait le philosophe Mark Fisher, soulignant l’absence de temps mort qui caractérise une époque où la culture peut se consommer en live ou en replay à tout moment. Ce que ce consumérisme laisse de ces produits culturels est généralement une vague impression d’avoir tout compris, et quelques mots-clés aussi chics que creux. À en croire d’ailleurs un mème aussi inquiétant que populaire : « honnêtement, pour comprendre Rick et Morty, il faut un QI très élevé » (To be fair, you have to have a very high IQ to understand Rick and Morty).

Dans le confinement, en vertu des modalités de sociabilité numérique à notre portée, nous sommes particulièrement travaillés par des puissances extérieures qui s’évertuent à nous modéliser, à nous influencer. S’il peut sembler évident que ces moments d’isolement sont un cadre propice à nourrir nos centres d’intérêts, il est frappant de constater que les plateformes dominantes y trouvent une excellente opportunité d’affiner leurs analyses et de nous les renvoyer en feedback.

En d’autres termes, on pourrait expliquer le sentiment de dérive propre au confinement par le fait que nos comportements s’y voient plus que jamais conditionnés par nos tuteurs, aménagés dans l’intérêt des grands acteurs du numérique. En effet, sur les réseaux sociaux, selon la communauté à laquelle s’adressent les utilisateurs, il est nécessaire de diversifier ce qu’ils laissent transparaître de leur personnalité : nous nous métamorphosons littéralement en réponse aux standards sociologiques mis à notre portée par les modérateurs, les influenceurs, qui deviennent de fait curateurs de nos vies. Nous nous réinventons, certes, pourvu que cela soit rentable.

Malgré une volonté de plus en plus nette de coller aux « attentes » de ses différents publics, Rick et Morty aborde de nombreux problèmes philosophiques classiques, dont, inévitablement, la question du libre arbitre. L’expérience de pensée que génère la récursivité est, elle, d’un genre à part, puisqu’elle donne à penser les relations d’imbrication qui constituent à la fois le tissu de la réalité et l’étoffe dont sont faits les rêves.

À travers le filtre bifide de la récursivité, on pourrait trouver une incitation à dépasser le nombrilisme de l’autoanalyse pour aller vers une remise en question radicale des valeurs culturelles. Contempler la possibilité d’infinité, pour cesser de se focaliser sur un soi à l’inanité duquel rien ne peut remédier.

 

Rick et Morty (Rick and Morty), série de Justin Roiland et Dan Harmon, 4 saisons, 41 épisodes, 2013 – en cours.
Diffusée en France sur la chaîne cryptée Toonami et sur la plateforme vidéo Netflix.


Benjamin Efrati

Artiste multimédia, Doctorant en philosophie des sciences à l’EHESS

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