Katharine Throssell :
La recherche « deepLisée » ou pourquoi il faut se méfier de la traduction automatique
Pascale Elbaz :
De la traduction à la post-édition
Dans le monde de la recherche, l’exigence croissante de l’internationalisation de la diffusion des résultats scientifiques a eu pour conséquence de faire émerger un métier : celui de la traduction spécialisée. Les traducteurs et traductrices exerçant ce métier, ont souvent suivi des études longues dans les disciplines dans lesquelles ils et elles travaillent (en sciences expérimentales, en sciences sociales) ; ils et elles associent nécessairement une compétence disciplinaire avancée avec des compétences linguistiques natives.
Dans un contexte touché de plein fouet par les innovations apportées par l’IA, un nombre croissant de chercheur·euse·s, par manque de temps ou par contrainte budgétaire, ont recours à des outils de traduction automatique, avec des résultats dont ils ne semblent pas toujours se méfier. À tort.
La traduction automatique (TA) a fait des progrès fulgurants ces dernières années, avec l’apparition de la traduction automatique neuronale (TAN) puis celle des intelligences artificielles génératives, créant des espérances folles et des peurs réelles. De plus en plus de lectrices et lecteurs se satisfont de résultats approximatifs et médiocres. Il devient donc urgent que les traductrices et traducteurs fassent mieux reconnaître leur indispensable travail de post-édition pour garantir la qualité des textes.
Katharine Throssell après l’obtention d’une thèse en science politique à Sciences Po en 2012, Katharine Throssell s’est réorientée vers la traduction universitaire en sciences humaines et sociales, métier qu’elle exerce depuis lors à plein temps. Elle a co-fondé l’Association des Traducteurs et Éditeurs en Sciences Sociales (ATESS) qui œuvre pour la visibilité et la reconnaissance des traducteurs dans ce milieu.
Pascale Elbaz docteure en langues, littératures et sociétés du monde (spécialisée monde chinois) de l’Inalco, Pascale Elbaz est enseignante-chercheuse à l’ISIT, chercheuse associée à l’IFRAE (Institut de Recherche sur l’Asie de l’Est) et traductrice du chinois pour l’édition. Ses recherches portent notamment sur la pédagogie de la terminologie multilingue et de la traduction à l’ère du numérique et des outils automatiques. Pascale Elbaz mène des projets de recherche appliquée à la traduction et à la terminologie avec le musée du Louvre, la DGLFLF, le Monde diplomatique et la Direction générale de la Traduction du Parlement européen. Elle préside le Groupe de recherche de la FIT (Fédération internationale des traducteurs).
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ISBN 978-2-492542-19-0
Collection « Imprimés AOC » – n° 24
52 pages, dos carré collé
Janvier 2025