Quand la science est attaquée, la démocratie vacille
La déferlante de l’obscurantisme MAGA continue de s’abattre sur la nation américaine.

Depuis la réélection du président Trump, les institutions scientifiques et académiques sont la cible d’attaques sans précédent, menaçant les fondements mêmes de la liberté et de la démocratie.
L’administration Trump a licencié des milliers de chercheurs au sein des agences de recherche telles que les National Institutes of Health (NIH), la National Science Foundation (NSF) et la NASA. Des financements fédéraux essentiels à la recherche ont été gelés, notamment 1,5 milliard de dollars destinés à la recherche médicale. Les programmes scientifiques menés par les agences fédérales sont paralysés. Une liste de concepts interdits, pourtant indispensables à la prévention des risques, a été publiée, tels que « femme », « handicap », « personnes âgées », « genre », « biais », « discrimination », « inclusion », « victime ». Cette censure digne de la Chine maoïste vise à effacer des pans entiers de la connaissance et à inciter à l’autocensure parmi les chercheurs. Des milliers de pages web contenant des données scientifiques cruciales ont été supprimées des sites des agences fédérales, notamment celles traitant du changement climatique et des questions de genre.
Ce sont maintenant les universités qui sont la cible d’actions d’intimidation et de discours violents, mêlant condamnations morales, chantages financiers, menaces de répression policière. Dans un message posté le 4 mars sur le réseau Truth Social, le président Trump déclarait qu’en cas de manifestations sur les campus universitaires, « les agitateurs seront emprisonnés ou renvoyés définitivement dans leur pays d’origine. Les étudiants américains seront expulsés définitivement ou, selon le délit, arrêtés ». Il menaçait de couper les financements fédéraux aux établissements autorisant ces « protestations illégales ». Dans la foulée, la secrétaire à l’Éducation, Linda McMahon, a engagé un bras de fer avec les universités d&rsq