Hans Stark

Après avoir obtenu le diplôme, puis le DEA de l’Institut d’études politiques de Paris (en 1987 puis en 1990) dans les sections « Relations internationales » et « Études est-européennes », Hans Stark a réalisé une thèse de doctorat en sciences politiques consacrée à la politique européenne de l’Allemagne et soutenue en 2001 à la Sorbonne (Université Paris I). En 2011, il a obtenu l’habilitation à diriger des recherches de l’Université Lille 3 en études germaniques.

Depuis 1991, Hans Stark est secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut français des relations internationales, où il consacre l’essentiel de ses travaux à la politique étrangère et à la politique européenne de l’Allemagne. Il enseigne parallèlement à l’Université, d’abord en tant chargé de cours à Sciences-Po (depuis 2002), puis en tant que maître de conférences à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle (entre 2005 et 2012). En 2012, il a été nommé professeur de civilisation allemande contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne (UFR de Langues étrangères appliquées).

Il est également membre des comités des rédactions des revues Politique étrangère et Allemagne d’aujourd’hui, du laboratoire de recherche SIRICE de la Sorbonne (CNRS, Universités Paris 1 et Paris- Sorbonne), du jury du prix parlementaire franco-allemand, du Conseil d’orientation (Beirat) de la Fondation Genshagen et du Conseil d’Orientation du Club économique franco-allemand.

Parmi ses dernières publications : L’Allemagne sur la scène internationale. En quête de stabilité dans un monde qui change, ouvrage co-dirigé avec Barbara Kunz et Stephan Martens (Presses du Septentrion, 2017), L’Allemagne entre rayonnement et retenue, ouvrage co-dirigé avec Dominique Herbet et Hélène Miard-Delacroix, ( Presses du Septentrion, 2016), L’Allemagne change ! Risques et défis d’une mutation, ouvrage co-dirigé avec Nele Katharina Wissmann (Presses du Septentrion, 2015), La politique internationale de l’Allemagne. Une puissance malgré elle (Presses universitaires du Septentrion, 2011).