Auteur·e·s
Mariana Enríquez
Née en 1973 à Buenos Aires, Mariana Enríquez est une journaliste et écrivaine argentine. Elle dirige Radar, le supplément culturel du quotidien de gauche Página/12, et a été nommée en 2020 directrice de la section Lettres du Fonds national des Arts argentin.
Elle est repérée par le public argentin dès la sortie de son premier roman à 21 ans, Bajar es lo peor (non traduit), fortement inspiré de sa vie de punk dans les années 1990. C’est en 2016 qu’elle atteint une reconnaissance internationale avec la sortie de son recueil de nouvelles Ce que nous avons perdu par le feu (Las cosas que perdimos en el fuego), publié en français par les Éditions du sous-sol en 2017.
Notre part de la nuit (Nuestra parte de noche) est le quatrième roman de l’auteure, et a été publié en français aux Éditions du sous-sol en 2021. En 2019, il reçoit, entre autres distinctions, le prix Herralde, prestigieuse récompense du monde de la littérature hispanophone. Elle a également reçu les prestigieux prix de l’Imaginaire, prix Imaginales, prix des Libraires du Québec et prix Payot du roman étranger. AOC en a prépublié un extrait (ici).
Son nouveau recueil, Les Dangers de fumer au lit, a été finaliste de l’édition 2021 de l’International Booker Prize. Il sortira aux Éditions du sous-sol le 13 janvier 2023.
Anne Plantagenet, romancière et traductrice de l’espagnol née en 1972, a traduit les trois œuvres de Mariana Enríquez parues jusqu’à aujourd’hui en français. En tant qu’écrivaine, elle a exploré les genres du roman historique, de la nouvelle, de la biographie (Maria Casarès, dans L’Unique, Stock, 2021) et du récit autobiographique. Elle a traduit, entre nombreux autres auteur·e·s hispanophones, la réalisatrice et auteure Lucía Puenzo, l’écrivain et scénariste espagnol David Trueba et la romancière et poétesse uruguayenne Gioconda Belli.