Stéphanie Mulot

Stéphanie Mulot est professeure de sociologie à l’Université Toulouse Jean Jaurès et chercheuse au CERTOP (Centre d’étude et de recherche Travail-Organisation-Pouvoir). Elle a obtenu un doctorat en anthropologie sociale à l’École des hautes études en sciences sociales en 2000, sous la direction de Maurice Godelier, avec une thèse intitulée « Je suis la mère, je suis le père » : l’énigme matrifocale. Relations familiales et rapports de sexes en Guadeloupe. Ses recherches portent sur les rapports de pouvoir en contexte post-colonial et leurs effets sur les relations sociales, en particulier dans les Antilles et la Caraïbe. Elle s’intéresse également à la mémoire de l’esclavage et à l’anthropologie de la santé. Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, dont Tropiques métis (catalogue de l’exposition éponyme du Musée national des arts et traditions populaires, 1998), Altérité, dynamiques sociales et démocratie (éditions LGDJ, 2010), La santé à cœur ouvert. Sociologie du bien-être, de la maladie et du soin (Presses universitaires du Mirail, 2011), La mort collective et politique. Constructions mémorielles et ritualisations (Presses de l’Institut des sciences humaines et sociales de l’Université de Tokyo, 2011), Comparative Literary History of Modern Slavery (University of Columbia, à paraître) et Genre et éducation dans la Caraïbe (éditions Karthala, à paraître).