Littérature

« Partir, c’est mourir un peu. Arriver, c’est ne jamais arriver » — sur deux livres de Valeria Luiselli

Chercheuse en études visuelles

En temps de pandémie, il y a des voix que l’on n’entend pas : celle, par exemple, d’un jeune Guinéen qui s’est vu mettre à la porte par l’ASE le jour de ses dix-huit ans, le 4 avril dernier. Dans un essai puis un roman, l’écrivaine mexicaine Valeria Luiselli a donné à entendre, par un entrelacement de voix et de récits, ces enfants immigrés, seuls, désœuvrés qui tentent de traverser le désert de l’Arizona ou la mer Méditerranée.

Parmi le flot de voix qui se sont élevées ces dernières semaines pour raconter leurs expériences du confinement, entre chroniques désœuvrées des réfugiés du bocage et colère sociale des personnels soignants, il y a celles, presque inaudibles, des mineurs isolés étrangers. Le 4 avril dernier, l’un d’entre eux, Mohamed Lamine Camara, lançait un appel à l’aide déchirant sous la forme d’un message posté sur les réseaux sociaux. Il y expliquait comment la veille, jour de ses dix-huit ans, il avait été mis dehors par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).

publicité

« Pour que vous compreniez, poursuivait-il, je dois vous raconter mon histoire », avant d’engager un récit qui débutait deux ans plus tôt, en Guinée où, avec sa sœur aînée, il avait entrepris un voyage aussi périlleux qu’incertain, à travers le Mali, le Burkina-Faso, le Niger, et la Libye. Elle, comme beaucoup d’autres femmes et jeunes filles, ne devait jamais arriver jusque sur les côtes européennes, enlevée en Libye sous les yeux de son frère. Lui, secouru par des anonymes et des associations, parvenait tant bien que mal à Marseille, et entamait un autre périple, administratif et labyrinthique celui-ci, dans l’espoir d’obtenir un statut légal.

Raconte-moi la fin

En lisant le témoignage de Mohamed Lamina Camara, je pensais à un livre de l’écrivaine mexicaine Valeria Luiselli, Raconte-moi la fin, traduit en français en 2018 aux Éditions de l’Olivier. Un livre plein d’histoires comme celle-ci, toutes semblables et pourtant toutes irréductiblement singulières. Ces récits, Luiselli les a recueillis tandis qu’elle travaillait bénévolement comme interprète auprès d’un tribunal de New York chargé d’étudier les demandes d’asile des mineurs isolés étrangers entrés illégalement sur le territoire américain. On est en 2015 et l’administration est débordée par l’afflux continu d’enfants, parfois très jeunes, qui franchissent la frontière du Mexique et des États-Unis juchés sur des trains de fret, « La Bestia » comme ils l’appellent. Ils viennent du Honduras, du Guatemala ou du Salvador. Fuient les gangs, les cartels et la police. Rejoignent un parent qui a économisé sur ses maigres ressources pour payer un « coyote » chargé d’amener l’enfant jusqu’à la frontière.

S’ils arrivent jusque-là. Parce qu’aucune statistique ne permet d’établir avec certitude combien disparaissent en route, enlevés ou massacrés – 80% des jeunes filles et filles sont violées pendant leur traversée du Mexique, et nombre d’entre elles l’anticipent en prenant des contraceptifs avant d’entamer le voyage vers le Nord. Une fois le mur franchi, il faut s’engager dans le désert et espérer tomber sur la police des frontières américaine avant les vigilantes locaux qui pratiquent volontiers la chasse à l’homme comme un sport local. La police aussi, parfois, invoque la légitime défense pour justifier des tirs contre des migrants épuisés, coupables de s’être montrés agressifs. Quand les choses ne tournent pas mal, les enfants sont conduits dans un centre de détention, la « hielera » ou « icebox », « ICE » désignant le service d’immigration et de douanes (Immigration and Customs Enforcement) mais aussi l’air réfrigéré censé avoir pour vertu d’éliminer tous les germes et microbes que ces voyageurs indésirables apportent avec eux.

Au terme d’une détention qui ne devrait pas, en théorie, excéder soixante-douze heures, ils sont convoqués devant une cour de justice américaine qui leur notifie leur droit à un avocat, à leurs frais. Il revient donc aux enfants, au terme d’un voyage qui a failli leur coûter la vie, de trouver et de payer celui ou celle qui assurera leur défense contre le gouvernement américain. Sans ressources, et ne parlant souvent pas même l’anglais, les plus chanceux sont pris en charge par des associations et des collectifs militants. C’est là que Valeria Luiselli les a rencontrés et c’est ainsi qu’elle a pu entendre et consigner leurs récits.

« Pourquoi êtes-vous venu ? »

Si Luiselli s’est trouvée, un jour de mars 2015, assise face à l’un de ces enfants, c’est aussi au gré d’un hasard objectif. De nationalité mexicaine, elle-même a émigré aux États-Unis dans des circonstances incomparables avec celles de ses petits interlocuteurs. Fille d’ambassadeur, son parcours dessine l’envers du calvaire des mineurs isolés étrangers, la trajectoire exemplaire d’une immigration choisie et réussie. Il n’empêche que toute auréolée de sa carte verte, elle aussi se voit parfois rappeler sa condition de ressortissante étrangère, comme lorsqu’il lui faut par exemple renouveler son statut à l’été 2014, au moment-même où affluent ces hordes d’enfants sans-papiers dans le désert jouxtant la frontière mexicaine. Dans l’attente d’un courrier qui tarde à arriver, Luiselli apprend un jour que son avocate ne pourra plus suivre son dossier parce qu’elle a décidé de consacrer son temps à ces milliers d’enfants qui entrent illégalement sur le territoire américain.

Hispanophone, Luiselli demande si elle peut être utile. Quelques mois plus tard, la voici embarquée dans l’invraisemblable machine administrative qui absorbe le flux des jeunes migrants et traite leurs cas à la chaîne. La procédure réglementaire débute avec un questionnaire général, déterminant pour la suite du parcours des requérants. Les quarante questions qui le constituent forment la trame de Raconte-moi la fin, un essai que Luiselli construit à partir de ses échanges avec ces enfants, mais aussi des multiples rapports, articles, enquêtes qu’elle a consultés au fur et à mesure de son immersion dans ces récits. La première question qu’il lui faut poser est celle-ci : « Why did you come to the United States ? », « Pourquoi êtes-vous venu aux États-Unis ? » « Je suis venue parce que je voulais arriver », lui répond un jour une petite fille.

Des mers, des déserts, des cimetières

Bien que standardisé, incommensurable avec la vie réelle, les épreuves endurées, les raisons sans motifs, les destins chaotiques, ce questionnaire n’en est pas moins une boîte de Pandore qui, en s’ouvrant, catalyse nos propres expériences de l’enfance, la famille, la communauté. Dans les déserts traversés par ces tout jeunes migrants gisent des morts sans sépulture, trop nombreux et parfois trop abîmés pour être identifiés. Ces déserts sont les cimetières de nos mémoires, tout comme la Méditerranée où périssent celles et ceux qui tentent d’arriver jusqu’en Europe. En 2018, selon le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU (HCR), 2 262 personnes ont péri noyées en tentant de traverser la Méditerranée[1], environ cinq fois plus que dans le désert mexicain, alors même qu’ils sont un peu plus de 100 000 à réussir la traversée en mer contre près de 400 000 à passer la frontière entre le Mexique et les États-Unis cette même année.

Il y a quelque chose de terrifiant et de presque absurde à comparer ces chiffres et à envisager leur écart, et un vertige plus grand encore devant l’évidence qu’ils ne reflètent qu’une infime portion de la vérité. Est-ce que les morts en mer ne sont pas recensés de la même manière que dans le désert ? Est-ce que la traversée en mer est plus dangereuse que la traversée d’un désert ? Est-ce qu’un corps en mer est plus facilement ramené vers les côtes alors qu’un corps dans le désert, lui, disparaît enseveli dans les sables ? Où sont les corps ? Dans le désert de l’Arizona, où s’est rendue Luiselli à l’été 2014, l’association Humane Borders, en partenariat avec les médecins légistes du Comté de Pima, a identifié 3 000 corps depuis janvier 2001.

Si la première action de ce collectif visait à aider les migrants qui s’engageaient dans le désert de Sonora, avec l’installation de points d’eau sur leurs routes, il a aussi fallu prendre soin des morts, dont les corps étaient laissés sans sépulture dans le désert. Les données qu’ils compilent incluent le nom de la personne, la géolocalisation du corps et les causes de la mort. Quand ils ne sont pas retrouvés à l’état d’ossements, ces corps racontent les violences extrêmes qu’ils ont subies : « traumas crâniens », « coups et blessures multiples ayant entraîné la mort », « blessures par balles à la tête et au torse ». En Europe, des projets similaires tentent de recenser les disparus en mer, non seulement pour documenter les violences perpétrées contre les embarcations de migrants, mais aussi pour contrer le monopole des États sur ces espaces maritimes loin des côtes et des regards.

Parmi ces initiatives, celle de Forensic Oceanography (FO), sous la houlette du projet collaboratif Forensic Architecture mené par le chercheur et architecte Eyal Weizman, a mobilisé dès 2011 les outils de détection et de surveillance massive – radars, images satellitaires, données de traçage des navires – pour les mettre non au service des États mais des civils, et conférer ainsi une autre visibilité à cet espace opaque de la Méditerranée. Leur action a conduit à la mise en œuvre d’une carte interactive en ligne pour surveiller les violations des droits des migrants dans l’espace maritime aux frontières de l’Union Européenne.

À l’été 2014, alors qu’explose la crise migratoire, Valeria Luiselli entreprend un road-trip familial de New-York à l’Arizona, effectuant ainsi, sans en avoir alors conscience, le trajet inverse des enfants clandestins. Au même moment, le président des États-Unis Barack Obama qualifie la situation d’« urgence humanitaire », ce qui ne l’empêche pas de mettre en place avec son homologue mexicain un plan anti-immigration sans équivalent. Le « Programma Frontera Sur » confie au gouvernement mexicain la mission de juguler les flux migratoires en amont de leur arrivée à proximité de la frontière américaine. Largement financé par les États-Unis, il déploie un arsenal sécuritaire incluant des drones, des caméras de surveillance et des détecteurs de mouvements à proximité des voies ferrées, des clôtures en pagaille, des « agents de sécurité privés », et même, suprême ironie, des organisations qui n’ont d’humanitaire que le titre et dont la seule action consiste à repérer et dénoncer les migrants aux services gouvernementaux qui peuvent alors les « mettre en sécurité », comprenez : « arrêter et déporter ». De 2014 à la fin de son mandat en 2018, Enrique Peña Nieto a ainsi déporté plus de migrants que les États-Unis.

Raconter encore, raconter autrement

Pourquoi, après avoir documenté les récits des enfants dont elle était l’interprète dans Raconte-moi la fin, Valeria Luiselli a-t-elle écrit un roman, Archives des enfants perdus ? On peut émettre une hypothèse : Raconte-moi… contenant toute la matière documentaire des Archives…, il s’est joué de l’un à l’autre non pas simplement un changement de forme – de l’essai au roman – mais aussi un changement d’échelle et de regard. Le premier disait la colère d’une femme essayant de rassembler des récits et d’en faire sens. Il tentait aussi de répondre à l’instance de sa propre fille, âgée de cinq ans, qui toujours demandait à entendre la fin de l’histoire de ces enfants clandestins. Archives des enfants perdus est, quant à lui, un geste de transmission : il ne fournit pas de réponse aux questions des enfants, il leur donne la parole. Parce que les récits des enfants perdus recueillis depuis 2015 n’ont ni début, ni milieu, ni fin, et qu’ils n’entrent pas dans les catégories des questionnaires administratifs. Parce qu’il faut donc inventer d’autres manières de les raconter, de les partager, et les laisser nous transformer.

Le roman reprend le matériau accumulé par Luiselli pour le réinterpréter sous la forme d’une auto-fiction. Comme l’auteure, la narratrice s’embarque avec sa famille recomposée – un mari et deux enfants, chacun le leur – dans un voyage les conduisant de New York jusqu’au comté de Cochise, au Sud-Est de l’Arizona. Ils ne sont pas écrivains, mais documentaristes sonores, et chacun part avec un projet personnel : il veut enregistrer un « inventaire d’échos », souffles, vents, murmures des fantômes de Cochise et de Geronimo, derniers chefs Apaches des derniers peuples libres sur le continent américain. Elle est à la recherche de deux petites filles, détenues dans un centre au Texas d’où elles ont disparu sans laisser de traces, portant des robes avec, brodé à l’intérieur de leur col, le numéro de téléphone de leur mère. Ces deux fillettes, Luiselli les a rencontrées et écoutées dans Raconte-moi… Mais leur histoire recoupe ici celle de tous les enfants perdus, ceux qui disparaissent pour ne jamais reparaître, ceux auxquels la narratrice du roman veut consacrer un documentaire sonore.

Luiselli et son personnage partagent les mêmes tourments. Elle ne sait pas comment entreprendre ce récit, assaillie par de « sempiternelles inquiétudes : l’appropriation culturelle, pisser partout sur le siège des toilettes de quelqu’un d’autre, qui suis-je pour raconter cette histoire, donner dans la micro-gestion de la politique des identités, comment éviter d’être lourde, suis-je trop en colère, suis-je mentalement colonisée par les catégories occidentalo-saxonnes-blanches, quel est l’usage correct des pronoms personnels, vas-y doucement avec les adjectifs, et oh, qui en a quelque chose à foutre que les verbes à particule soient formidablement fantaisistes ? »

Road-Home-Movie

Les récits familiaux, comme les romans nationaux, et comme tous les mythes fondateurs, sont pleins de mensonges et d’omissions. Luiselli les démonte un à un, à commencer par l’indécrottable famille mononucléaire américaine, dont elle défait la belle unité à travers une communauté recomposée qui vole en éclats avec la séparation du couple d’abord, puis la sécession des enfants, qui partent vivre leurs propres aventures. En réinvestissant ces genres si profondément américains du road-trip et du home-movie, elle convoque toute une généalogie d’images, celles du cinéma et des paysages de l’Ouest désertique, travelling monotone à hauteur de voiture ; celles de la photographie, galerie de portraits des déclassés du rêve américain. Le voyage de ce petit équipage insolite n’est ni une quête romantique des origines, ni une virée inspirée dans l’Amérique profonde, plutôt une expérience singulière du temps et de l’espace. Le mythe de la frontière recompose une histoire de la violence qui s’exerce aujourd’hui sur les migrants, après avoir décimé les Amérindiens, ces autres fantômes défaits de leur propre histoire.

Comme tous les récits familiaux, celui-ci est documenté par de nombreux appareils enregistreurs, micros des parents, dessins et photographies des enfants. À plusieurs reprises, la narratrice tente de donner une réponse satisfaisante au petit garçon qui, pour ses dix ans, a reçu en cadeau un appareil Polaroid qu’il a de la peine à utiliser — les images qui en sortent sont noyées dans un flou crémeux ou bien opaque. Il lui demande ce que c’est que « documenter » les choses. Elle réfléchit : « J’imagine que “documenter” les choses – par l’objectif d’un appareil photo, sur papier ou avec un instrument permettant d’enregistrer du son – ce n’est en fait qu’un moyen d’ajouter une couche de plus, quelque chose comme de la suie, à toutes les choses déjà sédimentées dans une compréhension collective du monde ». Mais plus tard, alors qu’il renouvelle sa question et peste contre l’appareil récalcitrant, elle se demande si plutôt qu’ajouter son point de vue à celui des autres, il ne faudrait pas réapprendre à regarder. Un peu comme les images d’Emmet Gowin qui prennent le temps de regarder les choses plutôt que d’imposer un point de vue sur elles, ou comme les journaux et carnets de Susan Sontag quand elle y décrit le tissu imperceptible de l’expérience des jours ordinaires.

Des histoires de grands, des histoires d’enfants

Prendre le temps de regarder les choses plutôt que d’imposer un point de vue, c’est peut-être cela entrer dans le récit de l’enfance. Le tour de force indéniable du roman de Luiselli se joue dans un changement de narrateur dans la dernière partie du livre, quand la voix de la mère cède sa place à celle du garçon, qui part avec sa sœur rejoindre « Echo Canyon », où sont les fantômes des Apaches et aussi, sans doute, ceux des enfants perdus. Au prix d’un pari hautement risqué, Luiselli parvient à tisser toutes les trames qui jusqu’alors se superposaient comme autant de mondes parallèles : le road-trip familial et les trajets invisibles des migrants, les spectres du passé et ceux du présent. Dans le coffre de la voiture se trouvent sept boîtes, contenant des cartes, des livres en quantité, des enregistrements sonores, des photographies, des carnets de notes et de dessins. Chacun des membres de la famille a sa propre boîte – privilège patriarcal, le père, lui, en a quatre – dont le contenu sera révélé comme les pièces à conviction d’une enquête au fur et à mesure de la progression du roman.

Jouant, à la manière de Sebald, du trouble des documents, Luiselli nous livre son matériau de travail et nous induit en erreur. Parmi les ouvrages que sa narratrice a placés dans sa boîte, se trouve un petit livre rouge intitulé Élégies pour enfants perdus, d’une certaine Ella Camposanto. Sa lecture viendra parasiter le récit du voyage familial et lui assigner une autre forme de vérité. Ce n’est qu’au prix d’un tel entrelacement des voix et des récits qu’on peut apprendre à regarder les choses autrement, questionner le sens des mots qui semblent des évidences pour déjouer les euphémismes abjects qui nient la réalité. La loi américaine ne parle pas d’expulsion, ni de déportation, mais de « retour volontaire ». « Les euphémismes cachent, effacent, recouvrent », note la narratrice dans un carnet rangé à l’intérieur de sa boîte.

« Contre un euphémisme, le souvenir. Afin de ne pas répéter. Se souvenir des termes et des significations. De leur divergence absurde.
Terme : Notre institution particulière. Signification : esclavage. (Quintessence de tous les euphémismes.)
Terme : Déplacement. Signification : expulsion et expropriation de populations de leurs terres. (…)
Terme : Déplacement. Signification : expulsion de personnes en demande d’asile. »

La langue des enfants perdus, elle, est sans détour. Elle dit :
« Partir es morir un poco
Llegar nunca es llegar »

Valeria Luiselli, Raconte-moi la fin, Éditions de l’Olivier, 2018, 128 pages et Archives des enfants perdus, Éditions de l’Olivier, 2019, 480 pages.


[1] Pierre Isnard-Dupuy, « 2 262 exilé.e.s noyé.e.s en Méditerranée, victimes des politiques migratoires européennes en 2018 », Panthère Première n°5, printemps et été 2020.

Alice Leroy

Chercheuse en études visuelles, Enseignante en histoire et esthétique du film

Rayonnages

LivresLittérature

Vivre distancément

Par

Par mesure de sécurité sanitaire, nous sommes contraints depuis la mi-mars, et encore aujourd'hui en période de "déconfinement", d'observer une « distanciation sociale ». Alors que s’éprouvent et... lire plus

Notes

[1] Pierre Isnard-Dupuy, « 2 262 exilé.e.s noyé.e.s en Méditerranée, victimes des politiques migratoires européennes en 2018 », Panthère Première n°5, printemps et été 2020.