Archambault & Baudriller : « L’expérience de l’arrêt d’un festival ou d’un théâtre peut aider à accélérer ou radicaliser des changements »

En juillet 2004, Hortense Archambault et Vincent Baudriller ouvraient leur première édition d’Avignon – ils en piloteront dix au total, remarquables à bien égards, et qui allaient marquer durablement l’histoire du Festival. L’année précédente, le mouvement des intermittents avait conduit à l’annulation spectaculaire de la manifestation. Tout était à reconstruire après ce brusque coup d’arrêt, une aubaine pour ce duo alors trentenaire, l’occasion d’infléchir la politique artistique tout en l’inscrivant naturellement dans l’héritage d’Alain Crombecque et Bernard Faivre d’Arcier. Au printemps 2020, ce sont les théâtres qu’ils dirigent – la MC93 pour Hortense Archambault, Vidy-Lausanne pour Vincent Baudriller – qui, à l’instar de tous les lieux publics, ont dû soudainement baisser leurs rideaux. Comment dès lors reprendre ? Quelles leçons tirer de leur expérience 2003-2004 ? SB
À quoi ressemblent vos théâtres aujourd’hui ?
Hortense Archambault — En mars, nous avons dû soudainement tout arrêter, et à cette fermeture brutale succède depuis quelques semaines une réouverture len...
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