Politique

Traîtres, renégats, relaps et autres convertis

Historien

La campagne présidentielle apparaît moins rythmée par de grandes propositions que par la valse des débauchages et ralliements à droite et, surtout, à l’extrême droite. Dernier départ fracassant, celui de Nicolas Bay, porte-parole de Marine Le Pen, poussé vers la sortie et accusé d’espionnage pour le compte de Zemmour avant qu’il n’annonce lui-même son départ. Ces mouvements soulignent l’affaiblissement du rôle des partis dans la structuration de l’offre politique, réduisant le jeu électoral à l’art de se placer et se déplacer dans un jeu d’échec à taille réelle.

En attendant la déclaration formelle de candidature de la part du président, la campagne présidentielle a souvent donné l’impression d’un sur-place hargneux mais sans éclat. Une primaire citoyenne qui fait long feu et dont le suspens résidait plus dans le nombre de participants et les formes du scrutin que dans le résultat, un meeting réussi ici ou là, dont les effets semblent rapidement évanouis, quelques propositions censées faire la différence mais qui sont vite rabotées ou remisées au magasin des accessoires inutiles, de mornes sondages égrenés à longueur d’antenne ou de colonnes dans lesquels on nous invite à voir des changements alors que les positions semblent figées si l’on tient compte des marges d’erreurs : pas de quoi susciter de la part des électeurs un engouement comparable à celui de la campagne de 2017, si l’on en croit les enseignements d’une enquête publiée dans le journal Le Monde vendredi 11 février.

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Mais depuis quelque temps, une série de rebondissements dramatiques et en tout cas dramatisés par leurs protagonistes et par des médias à l’affût de choses neuves à dire sur cette campagne et d’histoires croustillantes fortement personnalisées vient rompre l’ennui. Comme dans toute bonne série, le timing est décisif : il faut laisser passer les fêtes, pendant lesquelles les électeurs ont l’esprit à toute autre chose, pour que Guillaume Peltier, ancien transfuge du Front National, du MNR de Bruno Mégret et du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, passé à l’UMP en 2009, se décide à annoncer ce qui semblait couver depuis plusieurs semaines, à savoir son ralliement à Éric Zemmour et son passage dans une nouvelle structure partisane, Reconquête !.

Le mouvement est lancé ; il ne s’arrête plus. Fin janvier et début février, c’est au tour du RN de connaître une série de départs fracassants, savamment feuilletonnés pour avoir plus d’impact, faire la Une des journaux et tenir en haleine les appareils et les militants : le 20 janvier, Jérôme Rivière (chef de file des députés RN au Parlement européen) et l’ancien porte-parole de Génération Identitaire, Damien Rieu, annoncent rejoindre l’équipe de campagne d’Éric Zemmour, suivis le 22 par Gilbert Collard (ancien député et toujours député européen), qui s’affiche au premier rang du grand meeting du polémiste à Cannes.

Fin janvier, c’est Nicolas Bay, qui semble avec d’autres sur le point de basculer lui aussi, suscitant une vive réplique de Marine Le Pen qui invite le 29 janvier ceux qui veulent quitter le RN à le faire « maintenant » pour mettre un terme à la succession des rebondissements. En février, de nouveaux épisodes ont prolongé la série, avec le départ de Stéphane Ravier et le ralliement à Éric Zemmour d’un ancien exclu du FN, Lorrain de Saint Affrique.

Le RN n’est pas seul concerné. Il y quelques jours, Éric Woerth, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, et contempteur vigoureux des premiers pas de la présidence d’Emmanuel Macron, cédait lui aussi à cette vague des reclassements et des revirements, en abandonnant LR pour apporter son soutien au président pas encore candidat. Là aussi, il a été suivi par quelques autres élus, comme la maire de Calais, Natacha Bouchart, ou l’ancienne secrétaire d’État Nora Berra.

Le fracas de ces annonces nombreuses – qui entrainent dans leur sillage d’autres départs, de cadres moins connus et de militants – et leur concentration sur ces quelques semaines qui précèdent le lancement officiel de la campagne n’a rien d’anecdotique, même si les mentors abandonnés tentent d’en minimiser la portée et d’invoquer des raisons personnelles, mesquines, voire tout simplement vénales, comme l’ont fait certains membres de LR qui ont qualifié Éric Woerth de mercenaire.

Ces annonces portent au jour des stratégies de fond, notamment de la part de l’exécutif comme le reconnaît Thierry Solère, ancien LR passé à LREM, pour qui la campagne est affaire de débauchages, de coups et de prises de guerre, dont l’effet immédiat doit être d’affaiblir la crédibilité de l’adversaire, au risque pourtant de soulever bien des interrogations sur la sincérité ou la crédibilité de ceux qui changent de bord.

Tout se passe au fond comme si la cohérence idéologique des partis et de LREM au premier chef était devenue si faible qu’elle réduisait pour certains la politique à l’art de se placer et de se déplacer.

Elles disent surtout très bien ce que sont devenus les partis depuis la rupture de 2016-2017 et la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron (le 16 novembre 2016) qui a en partie contraint celui qui l’avait fait entrer en politique à renoncer à propre candidature (le 1er décembre 2016) et l’affaiblissement visible de leur rôle dans la structuration de l’offre politique. Tout se passe au fond comme si la cohérence idéologique des partis et de LREM au premier chef était devenue si faible qu’elle réduisait pour certains la politique à l’art de se placer et de se déplacer, et de bouger avec soi quelques pions qui deviendront des clients.

Pour en prendre la mesure, il faut peut-être commencer par décrire les termes par lesquels ces changements d’affiliation – ou ces offres de service si l’on préfère – sont qualifiés par les appareils et les candidats qui en sont les victimes.

Qui sont ceux qui désertent sur le champ de bataille électoral pour reprendre l’expression de Max Weber, qui abandonnent le général qui doit les conduire à la victoire et au partage du butin ? Des calculateurs, qui pensent que le butin sera plus assuré et plus copieux avec un autre chef de guerre, comme Jordan Bardella le suggérait sur BFM à propos de Jérôme Rivière, qui chercherait à Reconquête ! des responsabilités qu’il n’avait pas obtenues eu RN ? Ce n’est pas certain.

Certes, le vocabulaire n’est peut-être plus tout à fait aussi fleuri qu’à l’époque de la scission du MNR, et nul ne se compare plus à César triomphant de Brutus comme l’avait affirmé Jean-Marie Le Pen à propos de Mégret. Les invectives semblent s’être faites plus rares, comme si les patronnes délaissées, Marine Le Pen et Valérie Pécresse, s’efforçaient de réduire la portée des départs en réduisant la taille des partants. Il s’agirait d’aigris, de seconds couteaux déçus par la médiocrité de leur propre position dans le parti ou de personnalités changeantes, aux fidélités fragiles, comme le montreraient leurs trajectoires personnelles faites de revirements, voire d’aller-et-retours entre formations rivales. De Peltier, par exemple, les cadres de LR ont dit partout qu’il retournait de là où il était venu, à l’extrême droite de l’échiquier politique.

Mais il faut entendre aussi les propos moins lénifiants de certains dirigeants, qui parlent de traitres et de trahison, de renégats et de déserteurs, à l’instar de Valérie Pécresse elle-même qui le jeudi 10 février, en recevant le prix de la personnalité politique de l’année 2021, a jugé qu’il « peut y avoir un prix supplémentaire (…) : le prix de la trahison politique de l’année. Il y aura peut-être beaucoup de candidats ». Les lieutenants sont souvent moins amènes encore : pour l’ancien député RN, Ludovic Pajot, Jérôme Rivière est ainsi « un spécialiste de la trahison politique » ; Louis Aliot dénonce pour sa part le « nomadisme politique » de ceux qui changent de camp au gré des échéances électorales, pendant que Gilbert Collard, lui-même transfuge, pour justifier son ralliement à Éric Zemmour, dénonce à Cannes, les « rencontres partouzeuses entre partis renégats » que ce dernier aurait refusé. Et sur internet, les insultes fusent, par exemple dans les commentaires qu’un certain Denis2 poste sur la site de Valeurs actuelles le 21 janvier : « Ces transfuges sont autant d’ennemis en puissance, qui auraient pu saboter l’action du parti national quand viendront les choses sérieuses. Et à voir se concentrer tous ces renégats autour d’Éric Zemmour, il n’y a pas de quoi être rassuré ». Finalement, l’attitude de Nicolas Bay, passé lui aussi par le MNR de Mégret et revenu au FN en 2009 seulement, conduit le 15 février Marine Le Pen à changer de registre et à dénoncer les « trahisons » et les « limaces poisseuses » qui s’en rendent coupables.

La mise en scène des ralliements, les déclarations publiques des transfuges qui exposent les raisons de leur départ et la confiance qu’ils placent désormais dans un nouveau parti et un nouveau chef, la publicité considérable donnée à ces décisions individuelles érigées en affaires et en symboles, la question lancinante de la sincérité des protagonistes, le feuilletonnage méthodique des départs : tout cela n’est pas sans rappeler l’une des périodes historiques dans laquelle la question de la rupture des allégeances, du passage d’un camp ou d’un bord à l’autre, des volte-face individuels, en un mot de conversions, a été à la fois objet d’une définition explicite et sujet de luttes sans fin. Car les dernières imprécations de Marine Le Pen rappellent  les termes de certains pamphlets anciens, comme ce petit livre anonyme publié en 1626 contre le jésuite Antonio Santarelli,  qui avait affirmé que le pape pouvait déposer les rois et s’attira par là une vigoureuse réponse des partisans du Roi de France, dans laquelle il se trouvait qualifié de « traitre renégat », « serpent infecté », « cafard » et bien sûr « horde (de) sauterelles ».

C’est dans la seconde moitié du XVIe siècle et dans les premières décennies du XVIIe, dans le contexte des guerres de religion et de leur conclusion plus ou moins solide avec l’édit de Nantes de 1598, qu’apparaissent en France les premiers récits de conversion imprimés. Ils se propagent à partir de 1568, une fois que les camps confessionnels adverses sont fermement dessinés et irréconciliables et que le Concile de Trente a statué sur la question de la conversion. Inséparables de la controverse religieuse et, en fait, de la poursuite acharnée des guerres par d’autres moyens, ces récits sont en apparence très divers : certains ne font que quelques pages, sans épître dédicatoire, sans nom d’auteur bien clair, sans formule d’abjuration ; d’autres, au contraire, s’étendent sur des centaines de pages, comportent des listes de témoins, des adresses au lecteur ou à tel ou tel grand personnage, des approbations officielles de l’Église etc. Mais ces centaines d’ouvrages parus en l’espace de quelques décennies ont en commun de toujours mettre en récit le cheminement religieux d’un individu ou d’un groupe d’individus, convaincus de quitter les ténèbres de la superstition ou de l’hérésie, énumérant soigneusement les motifs de leur rupture avec leur ancienne foi et les étapes par lesquelles ils durent passer pour rejoindre leur nouvelle Église. Ils partagent aussi le même souci d’apporter la preuve de la sincérité des protagonistes, presque toujours soupçonnés par leurs anciens coreligionnaires des desseins les plus sombres et des mobiles les plus veules.

En 1597, par exemple, l’ancien franciscain devenu pasteur calviniste Geofroy de Vaux, revient à l’Église romaine à l’occasion d’une vaste cérémonie qui se déroule à Toulouse devant le Duc de Joyeuse : dans son récit publié l’année même, de Vaux commence par rendre grâce à Dieu de « me conduire moi et ma famille pour abjurer l’hérésie calvinienne, détester ma misérable vie passée et me remettre au giron de l’Église ». Il se dit prêt à se soumettre à « toutes et telles satisfactions (i.e conditions) » qu’il faudra et fait le récit de ses erreurs passées et de sa récente conversion, en détaillant les motifs précis de celle-ci : les Églises protestantes sont en fait des sectes, qui ne peuvent nullement prétendre avoir été instituées par le Christ ; les ministres protestants n’ont pas de véritable vocation ; l’Église de Rome a su rester fidèle à la foi des apôtres. Ayant ouvert les yeux, il conçut le projet de revenir à la foi catholique, malgré les efforts déployés par le Diable pour l’en empêcher[1].

Dans le contexte des vives tensions religieuses du premier XVIIe siècle, ces passages d’un bord à l’autre, d’une Église à l’autre, constituent donc manifestement un enjeu crucial. Chaque conversion est annoncée par les uns comme une victoire voulue par Dieu et comme une preuve de la vérité de leur foi, et dénoncée par les autres comme une lâcheté individuelle, au mieux, mais le plus souvent comme une trahison et une apostasie. Ces guerres de mots et de justifications s’observent très bien à l’occasion de la conversion du Père Sylvestre de Carpentras, qui suscite de nombreux écrits. Sylvestre – Gaspar Martin de son vrai nom – décide en 1615 de rejoindre l’Église calviniste : paru à Montpellier, le récit qui relate sa conversion sur près de quarante pages est immédiatement réfuté par une longue Réponse, publiée la même année à Aix-en-Provence, qui qualifie l’ancien clerc d’âne et de monstre, de « pauvre ingrat », de « maudit Apostat » et « d’abominable renégat[2] ».

L’enjeu de ces conversions et de leur ample publicité est tel que l’on comprend pourquoi il importe à chaque camp d’attester le plus clairement possible la sincérité des trajectoires individuelles, sans laquelle elles ne pourraient servir aucun discours sur la vérité de la foi. C’est ainsi que dans un récit plus tardif (1630) et à la troisième personne, qui relate sur une vingtaine de pages le retour au catholicisme d’un certain Poylevé, pasteur protestant de Limoges, l’auteur juge utile d’assurer qu’il a couché l’histoire par écrit « pour dissiper quelques fausses persuasions » de ceux qui « ne peuvent s’imaginer que cette conversion ait été vraie, non dissimulée et exempte de contrainte », car plusieurs protestants « avaient semé le bruit (…) que cette conversion » avait été obtenue sous la pression. Ce n’est qu’une fois établies la sincérité et la liberté de la conversion, que l’auteur entre dans le détail des entretiens de l’ancien pasteur avec les clercs catholiques qui réussirent à l’amener à abjurer sa foi[3].

Les conversions religieuses de l’époque moderne n’ont évidemment pas les mêmes enjeux que les ralliements électoraux auxquels nous assistons depuis quelques semaines, même si leur mise en récit et le vocabulaire qu’emploient certains de leurs protagonistes semblent le suggérer. À première vue, dans les péripéties des dernières semaines, nul ne songe à évoquer le Salut éternel, à voir dans le chemin de l’âme pécheresse l’action conjointe de la grâce divine et du libre-arbitre de l’homme, à s’humilier pour demander pardon des fautes passées. Mais la similitude des formules et des mots, la dénonciation féroce des apostats et des renégats qui osent changer de camp et vénérer ce qu’ils ont conspué, l’opposition imaginée entre noblesse des motifs allégués et vérité sordide des vraies raisons du changement de bord invitent à ne pas écarter totalement la comparaison sur la manière dont la question de la conviction et de la sincérité est mise en récit dans les conversions politiques ou religieuses. Au XVIe siècle comme aujourd’hui cette question reste en effet au cœur des affrontements que soulèvent les conversions.

Les récits des XVIe et XVIIe siècles avaient pour fonction principale d’établir (ou de réfuter) le zèle et la sincérité du converti dans son passage de l’erreur à la vraie foi et d’en apporter toutes les preuves possibles, quand bien même il s’agissait d’un individu ayant fait des allers-et-retours entre les Églises comme Geofroy de Vaux. Pour ériger en exemple le choix spectaculaire de rupture avec son ancienne foi, et le faire servir d’édification à ceux qui restaient dans celle-ci, en espérant déclencher de nouveaux départs, les récits déployaient des trésors rhétoriques : le changement de camp ne devait pas sembler intéressé ou contraint, mais guidé par la certitude que la véritable Église n’était pas la sienne et que la foi qu’il professait jusque là était fausse. Une question d’intime conviction en somme, mélange de grâce céleste et de choix personnel.

Rien de tel dans les ralliements des dernières semaines, qui ne sont certainement pas des actes de contrition. Aucun de ceux qui les accomplissent ne pense être dans l’erreur et ne pouvoir s’en libérer qu’à la condition d’une rupture complète avec ses idées. Au contraire, ils affirment tous rester fidèles à leurs convictions et refuser les dérives de leurs anciens mentors et de leur ancien parti. Eux ne changent pas et c’est justement parce qu’ils sont constants qu’ils doivent changer de bord ou de parti.

Le 11 février, sur Public Sénat, Guillaume Peltier expliquait ainsi être parti « de LR parce que c’était devenu l’auberge espagnole sur le plan idéologique » : « Les Républicains oubliant le général de Gaulle, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, et finissant pour tout dire et ne plus rien dire, il est légitime que leurs responsables partent ». Plus lapidaire encore, Stéphane Ravier, affirmait le 13 février que « ses convictions ne sont plus portées par Marine Le Pen, mais par Éric Zemmour ». Le transfuge ne renonce pas à ses convictions ; ce sont les autres, ses anciens compagnons, son chef, son parti qui ont changé et qui ont trahi leurs idéaux.

La figure de style pourrait faire sourire, tant elle paraît poursuivre la volonté d’écarter par anticipation les accusations de trahison et d’inconstance qui visent les girouettes politiques et tous ceux qui cherchent à savoir quel général emportera la bataille électorale avant d’offrir leurs services intéressés.

Mais elle devrait également inviter à nous interroger sur les conséquences inquiétantes de la perte d’influence des partis politiques, dont le corpus doctrinal ne paraît plus aujourd’hui en mesure de structurer leur activité et de retenir cadres et militants : à l’extrême droite comme à droite ou à gauche, leur effondrement militant, leurs errements idéologiques nourris par les stratégies à court terme et l’idolâtrie sondagière, leur incapacité à affronter les vrais défis à venir pour célébrer une France du passé, que ce soit celle de Clovis, du Général De Gaulle ou de Clemenceau pour Manuel Valls, sont au principe de cette libre circulation des élus et des cadres, pour qui la politique est devenue un simple calcul des opportunités.

Au risque d’accélérer encore la défiance des citoyens à l’égard des formes classiques de l’affrontement partisan, qui ne peuvent reconnaître ce qui les concerne dans ces mises en scène de soi de responsables déçus ou usés exagérant et s’exagérant leur influence au-delà des petits cercles d’élus dont ils sont issus et au fond d’auto-entrepreneurs de la politique à la recherche du meilleur commanditaire.


[1] Célèbre conversion de la personne et famille de Geofroy de Vaux, Toulouse, 1597.

[2] Motifs de la conversion de Gaspar Martin, cy devant nommé Père Sylvestre de Carpentras, etc: suivant la déclaration qu’il a faict en l’Église réformée dudit Orange, Montpellier, Gille, 1615 ; Responce au livret intitulé : motifs de la conversion de Gaspard Martin de Carpentras, Aix-en-Provence, Tholosan, 1615.

[3] La conversion de M. Poylevé, Paris, Quenet, 1630.

Olivier Christin

Historien, Directeur d'études à l'EPHE et directeur du Centre européen d'études républicaines

Mots-clés

Droite

Notes

[1] Célèbre conversion de la personne et famille de Geofroy de Vaux, Toulouse, 1597.

[2] Motifs de la conversion de Gaspar Martin, cy devant nommé Père Sylvestre de Carpentras, etc: suivant la déclaration qu’il a faict en l’Église réformée dudit Orange, Montpellier, Gille, 1615 ; Responce au livret intitulé : motifs de la conversion de Gaspard Martin de Carpentras, Aix-en-Provence, Tholosan, 1615.

[3] La conversion de M. Poylevé, Paris, Quenet, 1630.