Liberté éthique ou liberté métaphysique ?
Brandie en étendard, choyée comme valeur cardinale de l’Occident, la liberté est aujourd’hui considérée comme le socle de toute conduite éthique. Et pourtant, comment conclure au libre-arbitre alors que l’enchaînement des causes et des conséquences semble accréditer le déterminisme le plus total ? Depuis saint Augustin, toute action est jugée digne d’éloges ou de blâmes seulement si nous avons la capacité d’agir autrement, donc potentiellement mal. En remontant le fil jusqu’à Aristote, la liberté apparaît différemment : ce n’est pas le libre-arbitre qui fonde la moralité de nos actions, mais l’inverse.
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