En finir avec les mensonges et la barbarie : soutenir l’Ukraine !
Donald Trump met en œuvre une politique erratique et brutale depuis le mois de janvier. Il peut dire n’importe quoi sans que personne n’ose vraiment le contredire. Un jour il traite le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de dictateur, le lendemain il dit aux journalistes ne pas se souvenir d’avoir dit une chose pareille, et le jour suivant, il organise un traquenard à la maison blanche pour administrer une leçon au président ukrainien, en l’accusant d’être responsable de l’invasion de son pays et de jouer avec la troisième guerre mondiale. Volodymyr Zelensky s’est conduit dans ces circonstances avec une dignité dont devraient s’inspirer les autres dirigeants de la planète, face à deux individus, Donald Trump et J.D. Vance, qui mentent sans vergogne et emploient sans cesse un mot dont ils ignorent le sens : le respect.

Respect, dans la bouche de ces deux chefs de gang, signifie allégeance au chef et ne se rapporte en aucune manière au sentiment d’estime que l’on peut porter à quelqu’un en raison de sa qualité et de ses mérites. Pour être respecté, encore faudrait-il être respectable. Si j’étais Américain, je me serais senti humilié d’être représenté aux yeux du monde par deux personnages aussi pitoyables, grossiers et imbus de leur pouvoir, lors de cette mise en scène du lynchage du président ukrainien, tout comme je l’ai été en voyant, quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron et Donald Trump se taper sur le ventre en riant aux éclats, dans le même salon de conférence de presse de la Maison Blanche.
La brutalité, le grotesque et la grossièreté sont devenus des attributs indispensables du pouvoir. Hier, Javier Milei était élu président en Argentine en brandissant une tronçonneuse comme emblème de son action à venir. On espérait qu’il s’agissait d’un accident isolé. Espoir déçu.
Au-delà des scènes inimaginables produites par ce nouveau théâtre politique, ce sont les trop nombreux commentaires favorables à l’action de Donald Trump qui sont inquiétants.
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