Une « tolérance coupable » envers l’islam ? Sur un renoncement démocratique
En lien avec les actes terroristes islamistes auxquels la France fait face, on assiste, depuis plusieurs années, à une remise en cause de plus en plus manifeste de principes démocratiques fondamentaux – tels que la liberté d’expression et d’association, mais aussi la tolérance. La tolérance religieuse, en particulier, garantie par la laïcité de l’État, se voit qualifiée de coupable, dès lors qu’elle concerne l’islam et l’exercice, par les musulmans, de leur liberté de culte. Opposée à cette tolérance supposément complaisante, « la fermeté » serait mieux à même de garantir, à la fois, la sécurité des citoyens face au risque terroriste, la cohésion sociale, et la préservation des valeurs fondatrices de notre système politique, démocratique et républicain. Dans ce contexte, il importe de rappeler que si personne n’invite à « tolérer » les pratiques religieuses qui contreviennent au droit ou menacent l’ordre public, c’est la tolérance qui doit s’appliquer à tous les croyants même les plus rigoristes – y compris musulmans.
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