Analyse
La justice des mineurs, au risque du paternalisme ?
par Arthur Vuattoux
Le Parlement doit définitivement adopter ce 16 février la réforme de la justice pénale des mineurs. Un nouveau code de justice entrera donc en vigueur en septembre prochain, remplaçant l’ordonnance de 1945. Réécrit une quarantaine de fois, le texte avait su conserver l’aura d’une justice « idéale », personnalisée, une image qu’il faut toutefois relativiser à l’aune des travaux qui adoptent une perspective intersectionnelle. Ce qui ne doit pas empêcher un regard critique sur une réforme qui non seulement ne résout rien, mais menace la dimension éducative de la justice des mineurs, qui se rapproche ainsi de celle des majeurs.