Chi Li

Écrivaine

CHI Li, écrivaine, née en 1957 au Hubei, résidant actuellement à Wuhan. En 1974, à l’issue de ses études secondaires, elle est envoyée à la campagne comme des millions de « jeunes instruits » avant elle. Elle rentre en ville en 1976 pour étudier la santé publique à l’Institut médical de la métallurgie. Une fois diplômée, elle exerce comme médecin spécialisée dans la prévention des épidémies au Bureau de la santé de la Wuhan Iron and Steel Company. En 1983, elle abandonne la médecine et intègre le département de chinois de l’université de Wuhan. Au sortir de ces études, elle entre comme éditrice à la revue Fangcao (Herbes parfumées), l’organe de la Fédération des lettres et des arts de Wuhan, et finit par devenir écrivain professionnel au sein de l’Institut de littérature rattaché à cette même Fédération. Plus tard, elle présidera elle-même les deux institutions en question.

CHI Li a commencé à publier au début des années 1980 et a lancé, avec une série d’œuvres dont la plus emblématique est Triste vie (1987), le courant dit « néo-réaliste ».

Elle a écrit des nouvelles, des romans, des sanwen et de la poésie. Beaucoup de ses textes ont été adaptés au cinéma, à la télévision, au théâtre. Plusieurs ont été traduits en différentes langues : français, anglais, espagnol, allemand, russe, coréen, vietnamien, thaï…

En France, son œuvre est publiée chez Actes Sud : Triste Vie (1998), Trouée dans les nuages (1999), Pour qui te prends-tu ? (2000), Préméditation (2002), Tu es une rivière (2004), Soleil levant (2005), Un homme bien sous tous rapports (2006), Les Sentinelles des blés (2008), Une ville à soi (2018).

Les traducteurs
Angel Pino est professeur à l’université Bordeaux-Montaigne.

Isabelle Rabut est professeur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Paris) et directrice de la collection « Lettres chinoises » d’Actes Sud.

Ensemble ou séparément, ils ont traduit, outre CHI Li, de nombreux auteurs chinois et taïwanais, parmi lesquels : Ba Jin, Shen Congwen, Yu Hua, Bi Feiyu, Yang Jiang, Chu T’ien-hsin ou Chu T’ien-wen.

 

Ses publications dans AOC

10 mai 2020