Littérature

Le hasard et le miracle – sur Le baron Wenckheim est de retour de László Krasznahorkai

Philosophe et écrivain

Si le dernier roman de László Krasznahorkai s’inscrit dans la continuité de ses plus grands textes, Guerre & Guerre et La Mélancolie de la résistance, il parvient à faire monde autrement, notamment grâce à une extraordinaire multiplication des perspectives et des énonciations. Récit drôle et grave d’un univers qui se disloque autour d’un idiot (baron) et d’un fou (savant), mais dont l’écriture inlassablement recombine les morceaux. Ou comment fabriquer de l’infini avec du fini.

Tout commence par une volonté contrariée. Malgré lui, l’homme doit se résoudre à s’approcher de la fenêtre, déplacer le panneau de polystyrène, regarder dehors, car dehors, il y a une jeune femme, sa fille, qui, un mégaphone à la main, crie, dénonce ses fautes, réclame des comptes. On apprendra qu’il est un professeur célèbre, improbable spécialiste mondial des mousses, qu’il est devenu fou, qu’il a tout quitté, qu’il s’est réfugié dans un cabanon, au milieu d’une ronceraie, pour s’isoler le plus complètement possible des affaires humaines.

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Ce premier mouvement qui obligera le professeur à quitter son cabanon, à errer dans les périphéries de la ville, qui finira par le mener jusqu’à la capitale du pays, qui le fera revenir au monde contre sa volonté même, s’oppose presque trait pour trait à l’autre grand mouvement du livre, celui du baron Wenckheim qui, lui, revient.

Un départ contre un retour, deux mouvements contraires, tous les deux forcés. Le professeur part parce qu’il est pourchassé par une milice locale. Le baron revient parce que, menacé de prison, il a dû fuir l’Argentine, son pays d’adoption. Ces mouvements finissent cependant par être voulus, par devenir des volontés, voire des désirs, immobilité du professeur sur une place de Budapest à l’écoute du discours de sa fille, qu’il n’osait regarder par la fenêtre de son cabanon, désir du baron pour Marika, son amour de jeunesse, qu’il voudrait tant revoir. Quel que soit leur moteur, ces mouvements troublent le cours du monde, ils déplacent les foules, excitent les appétits, révèlent les connivences, mettent en rage, font rêver et délirer, bref produisent une myriade d’effets que László Krasznahorkai décrit avec force détails et en multipliant les points de vue.

Son écriture se fait perspectiviste. Le troisième chapitre, qui décrit la ville à la veille de l’arrivée du baron, est à cet égard un des plus virtuoses. Chaque paragraphe incarne une nouvelle énonciation, en mêle parfois plusieurs, recourt autant à la première qu’à la troisième personne, l’ensemble composant un chœur hétérogène et dissonant traversé par la perspective idiotique du baron, que toutes les autres tentent de déchiffrer sans succès. Sa capacité à aimanter autour de lui les mouvements les plus disparates atteint son acmé dans la cérémonie de bienvenue qui, au chapitre suivant, réunit devant la gare la ville tout entière, maire, chef de la gendarmerie, gang de motards, calèche, chorale, foule et banderoles.

Il y a bien sûr une raison à cet engouement : tous pensent que le baron revient pour donner sa fortune à la ville, une fortune qu’il a en réalité intégralement perdu en Argentine. Sa mort et la découverte conséquente de son dénuement produiront un mouvement contraire de dispersion qui s’achèvera avec l’annihilation de la cité. Les déplacements idiotiques du baron, dont les trajets dans la ville défient toute logique, deviennent le mouvement même du monde, un monde devenu fou. Avec sa mort qui scelle la victoire du hasard, il meurt sur une voie ferrée, percuté par un wagon-grue lancé à pleine vitesse, la ligne d’univers devient massivement entropique.

Vers la fin du livre, dans l’avant-dernier chapitre, un sergent de gendarmerie affecté aux archives et amateurs des grands auteurs latins est en train de lire un passage des Annales de Tacite quand il est convoqué par son capitaine. Depuis plusieurs jours, la ville est le théâtre d’évènements sans liens apparents, séries de crimes et de déprédations qui font vaciller l’ordre public. Incapable de donner un sens à ce qui arrive, c’est-à-dire de corréler les évènements entre eux par des raisons et des causes, le capitaine (et chef de la gendarmerie) est prêt à s’en remettre à César, Tacite et Cicéron. Malheureusement, le sergent, qui connait certes le latin mais n’aspire qu’à « quelques jours de congés sans solde », ne voit pas en quoi ces auteurs pourraient leur être d’une utilité quelconque. Le passage en question, le début du chapitre 28 du premier livre des Annales – une des rares citations du livre, avec celle du poète hongrois Attila Józseph sur laquelle je reviendrai – relate pourtant un épisode qui aurait offert aux services de gendarmerie des moyens d’appréhender une situation inédite et des plus incertaines.

« Tacite était en train de lui dire : la nuit était menaçante et allait faire éclater le crime ; mais le hasard servit de calmant. On vit dans un ciel serein la lune soudain prête à s’évanouir. Ce phénomène dont il ignorait la raison fut pour le soldat [Drusus] un présage relatif à sa situation présente ; il assimilait l’éclipse de cet astre à sa misère, et se figurait que ce qu’il poursuivait aurait un heureux succès, si la déesse reprenait son brillant éclat. Donc ils font retentir le son du bronze, les accents des trompettes et des cors, tour à tour joyeux ou affligés, selon qu’elle leur paraît plus brillante ou plus terne ; puis, quand des nuages en s’élevant l’eurent cachée à leur vue, ils la crurent ensevelie dans les ténèbres, et, comme on passe aisément à la superstition quand on a une fois l’esprit frappé, ils se lamentent et s’écrient que c’est pour eux le présage d’une éternelle misère et que les dieux se détournent de leurs forfaits[1]. »

Nous sommes en l’an 14 de notre ère. Les légions de Pannonie se sont révoltées. Drusus, dépêché par Tibère, ne parvient pas à éteindre la révolte. Le hasard lui vient en aide sous la forme d’une éclipse de lune. Si elle est pour Drusus un heureux présage, elle terrorise les légionnaires et lui permet de mater la rébellion. Ce qu’ils interprètent comme un signe du destin (fatum), n’est qu’un effet du hasard (fors), c’est-à-dire de l’ordre naturel des choses dans ce qu’il a d’imprévisible. Destin ou hasard, l’éclipse échappe à la prise des affaires humaines, mais influence son cours. Comme l’écrit Tacite dans le sixième livre des Annales : « Pour moi, je ne puis trancher la question de savoir si c’est par le destin et son inexorable fatalité que sont régies les choses humaines, ou si c’est au hasard qu’est abandonnée leur vicissitude. » Une des tâches de l’historien sera de préserver la faible puissance de la liberté humaine entre ce que les configurations astrales prédisent et ce que le hasard impose.

L’apparition de Tacite à ce moment du récit est d’autant plus intéressante qu’elle semble elle aussi relever du hasard ; sauf si l’on décide de les mettre en rapport. Comme les légionnaires décrits par l’historien latin, les habitants de la ville sont désemparés face à ce qui arrive même si ce qui arrive n’a pas grand-chose à voir avec les effets des mouvements stellaires. Ce qui arrive, c’est que plus rien ne semble prévisible. Le hasard, qui chez Tacite est l’effet d’un ordre inconnu, devient chez Krasznahorkai celui d’un désordre qui s’étend au monde tout entier. « Tout est en train de se disloquer, écrivit-il [le prêtre] à l’évêque de la paroisse, on ne perçoit plus le lien de corrélation entre les choses, ce que je veux dire, c’est que tout ce qui tenait debout jusqu’ici ne tient plus debout, on entend parler d’évènements horribles mais rien n’est sûr, nous n’avons pas la certitude qu’ils se soient réellement produits […]. »

Un désordre qui, étant donné ce qui arrive finalement, l’embrasement et la destruction totale de la ville à l’exception d’un château d’eau en béton, pourrait très bien être interprété comme un destin, la suite d’évènements sans liens menant a posteriori à la désintégration de tout existence à l’intérieure des frontières de la ville. Émancipé, le hasard devient indiscernable du destin, un destin que l’on retrouve d’un livre à l’autre de l’auteur sous différentes figures. Car il ne saurait exister sans des agents, des forces ou des personnages, idiots et prophètes, qui le produisent, le révèlent ou l’amplifient. Dans Le baron Wenckheim est de retour, la montée du désordre est liée au retour du baron dans sa ville natale et aux espoirs démesurés qu’il a suscités chez ses habitants. Dans La Mélancolie de la résistance, elle est liée à la présence du Prince, venu avec le cirque ambulant, dont les prophéties soulèvent les foules et embrasent la ville.

Mais ces agents, parfois involontaires, du chaos sont aussi les forces physiques qui broient et disloquent toutes choses. La Mélancolie de la résistance se termine ainsi par une description extraordinairement détaillée du processus de la décomposition d’un corps, de la « forteresse » qu’il était quand il vivait jusqu’à la dissémination de tous les éléments qui le constituent : « Tout était là – bien qu’il n’y eût plus de comptable pour dresser l’inventaire de ses éléments – mais le royaume originel et réellement non reproductible avait disparu à jamais, il avait été broyé par la force infinie d’un chaos qui recelait les cristaux de l’ordre, brisé par la circulation irréductible et indifférente qui gouvernait l’univers. »

Krasznahorkai aime les doubles dissonants. L’idiot et le savant, le baron et le professeur.

Le hasard-destin n’en demeure pas moins un processus ambivalent. Le désordre et la destruction ne sont qu’une de ses pentes possibles. Il en existe une autre : le miracle. Dans un livre précédent, Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par des chemins, à l’est par un cours d’eau[2],Krasznahorkai décrit la suite hasardeuse de faits qui, de manière « apparemment » fortuite, a produit un des plus beaux jardins de Kyoto : le trajet des brins de pollen depuis la province chinoise de Shandong jusqu’à la petite cour d’un monastère bouddhiste de Kyoto, qui donneront naissance après mille péripéties aux huit hinokis du jardin, celui des spores qui, après plusieurs tours de la Terre, emportés par le jet-stream, se poseront autour des arbres et formeront un « éblouissant tapis de mousse argenté » : « un miracle incompréhensible et terrifiant ». Les mouvements éperdus du petit-fils du Prince de Genji, personnage principal du roman, dans les méandres du monastère obéissent à la même logique erratique que ceux du baron dans sa ville natale. Il ratera le jardin comme le baron ratera Marika, bien que pour des raisons différentes. Dans les deux cas, le hasard empêche le mouvement de s’accomplir, le petit-fils de jouir du jardin et le baron de rejoindre Marika.

La « circulation irréductible et indifférente » décrite à la fin de La Mélancolie de la résistance produit aussi des miracles : la baleine que Janos Valuska visite au milieu du livre dans son immense boîte de tôle (souvenir de celle que l’auteur vit enfant et que raconte le conférencier de Thésée universel) et, plus généralement, toutes choses dont la beauté vient saisir un corps aux aguets, un masque nô, une icône d’Andreï Roublev, un retable du Pérugin, une aria de Bach, la Grande Aigrette de Kyoto, etc., épiphanies que Krasznahorkai a décrites dans Seiobo est descendue sur terre. De telles épiphanies sont rares dans Le baron Wenckheim est de retour et elles ne touchent que le baron, seul à pouvoir être encore émerveillé par ce qu’il voit. Au début du livre, à travers la vitre du train qui le ramène chez lui, passé la frontière hongroise, il observe le paysage, les champs désertiques et les fermes en ruine, mais soudain le ciel s’ouvre et des rayons de lumière s’étirent jusqu’à la terre, un nimbe apparaît qui lui rappelle les images saintes de son enfance, son cœur palpite, il est ébloui : « ses yeux se remplirent de larmes, il se dit : me voici de retour chez moi ».

À côté des agents de la destruction, il y a ceux du beau et de l’émerveillement, qui résistent autant au chaos qu’à l’ordre, l’un n’étant souvent que le masque de l’autre. Si le retour du baron a de telles conséquences, c’est parce qu’il révèle involontairement l’extraordinaire vacuité des pouvoirs en place et les rapports de connivence et de corruption qui les lient les uns aux autres. Le maire de la ville, le chef de la gendarmerie, les membres des Forces locales (gang de motards autoproclamé milice au service de la Grande Hongrie) sont aussi grotesques qu’ils sont dangereux. Les violences ciblées des Forces locales et le désordre qu’elles entraînent se révèlent toujours au service de l’ordre municipal, soit pour le renforcer soit pour le rétablir. Et quand le désordre fait vaciller les édiles, comme dans La Mélancolie de la résistance, c’est à l’armée qu’on a recours pour rétablir un ordre momentanément défait. C’est ce double jeu que les mouvements aberrants du baron et du professeur révèlent dans toute leur crudité. L’art, car il y a de l’art dans la sinuosité imprévisible de leurs déplacements, ne saurait résister au chaos sans résister aussi à l’ordre, le troubler, le défaire, l’exposer au désordre qu’il dissimule ou qu’il utilise.

Krasznahorkai aime les doubles dissonants. L’idiot et le savant. Il y a le baron et le professeur, Janos Valsuka et György Eszter dans La Mélancolie de la résistance, le petit-fils du Prince de Genji et Sir Wilfrod Stanley Gilmore dans Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par des chemins, à l’est par un cours d’eau. L’idiot s’émerveille et s’égare, le savant sait qu’il n’y a pas d’infini (le titre du live de Gilmore que le moine supérieur a laissé derrière lui en abandonnant sa résidence est L’infini est une erreur), que les évènements se suivent sans raison (tout est séparé, i.e. tout est ruine) et que tout existence est gouvernée par la peur (c’est parvenu à ce moment de son raisonnement que le professeur cite Attila József : « notre vie, c’est la peur qui la régit »). Ce point de vue est parfaitement résumé par le Prince-prophète de La Mélancolie de la résistance : « Lui dit : lui toujours libre. Lui est au milieu des choses. Et au milieu des choses lui voit tout. Et tout est ruine totale. Pour partisans lui est prince mais pour lui, lui est le plus grand Prince. Lui est le seul à voir tout, à voir que tout est rien. Et ça est pour Prince ce qu’il faut… toujours… savoir. Partisans, eux saccagent tout parce qu’eux comprennent ce que lui voit. Partisans, eux comprennent que choses sont trompeuses mais eux savent pas pourquoi. Prince, lui sait que tout existe pas. » Le savant devient prophète quand il révèle au monde que tout est ruine, peur et finitude, et que tout le reste est illusion, tromperie et mensonge. »

Mais cela n’est qu’une partie de la vérité, ou plutôt qu’une perspective sur la vérité. L’autre étant qu’il y a aussi des miracles et des émerveillements, qu’il arrive que la déesse japonaise Seiobo descende sur terre comme il arrive que la lumière traverse le plomb du ciel hongrois. Il arrive aussi que le mouvement s’émancipe de l’ordre comme du désordre, qu’il devienne acrobatie ou système solaire, que les déplacements erratiques ou réglés des personnages s’agencent en une chorégraphie éphémère capable, autant qu’un chef-d’œuvre de l’art, de résister aux forces du chaos : le numéro spectaculaire bien (ou parce) qu’aviné de Halics Junior du service de maintenance des voies ferrés dans Le baron Wenckheim est de retour et la démonstration-performance dirigée par Janos de la rotation des astres et de l’éclipse solaire dans La Mélancolie de la résistance, que Belá Tarr a si merveilleusement mise en image dans Les Harmonies Werckmeister. Ce qui est séparé cesse alors de l’être, la déesse fait un avec son personnage, l’émerveillé fait un avec ce qui l’émerveille et l’infini devient actuel.

Comme l’écrit Stanley Gilmore sans oser y croire : « l’infini […] ne pourrait exister que dans un seul cas, s’il existait deux choses, deux éléments, deux particules, s’il existait deux dieux, deux oiseaux, deux pétales de fleurs, s’il existait deux soupirs, deux tirs de fusil, deux caresses, sans rien, sans aucune distance entre eux, tel est le seul et unique cas où nous pourrions parler d’infini, si cette distance n’existait pas. »

Cette chorégraphie est aussi celle, éminemment, de l’écriture de Krasznahorkai. Chaque paragraphe du livre est presque toujours une phrase unique, qui court souvent sur plusieurs pages. Que fait sa phrase ? Plusieurs choses. Elle fait coexister des perspectives hétérogènes, les tient ensemble, les fait passer les unes dans les autres sans rupture et donc les égalise et les confronte. Sa puissance est alors dialogique. Elle rapporte des propos tout en décrivant ce que fait et pense celui qui parle, passe ainsi du « je » au « elle » ou au « il », de la voix à la perspective sur la voix, au corps, au lieu, à la personne ou au groupe auxquels elle s’adresse. Sa puissance est alors holistique. Elle traduit des mouvements complexes, les donne à voir, devient un volume, espace à plusieurs dimensions qui inclue leurs spectateurs, les transcrit en rythmes de syntagmes, qui s’étirent ou s’étrécissent selon les accélérations et les ralentissements des corps qui se meuvent et les rapports de leurs vitesses respectives. Sa puissance est alors proprement chorégraphique. Elle pense, asserte, raisonne, argumente, se contredit, puis restitue le contexte de l’élocution, comment ça parle ? à qui ? où ? depuis quel corps ? reprend le fil de la pensée, relate une anecdote, cite un auteur, en insulte un autre, etc. Sa puissance est alors idiotique et spéculative. La phrase de Krasznahorkai fait au moins autant qu’elle dit. Elle construit et rend possible la réalité que par ailleurs elle représente. Elle fait coexister les voix ou les perspectives qu’elle incarne, elle devient le mouvement qu’elle décrit, elle situe ce qu’elle rapporte ou traduit, elle pense en même temps qu’elle suit le cours d’une pensée. Mais, surtout, elle emporte le lecteur dans sa danse. Une danse dont le rythme est donné par la suite des titres des chapitres du livre, qui font séquence et qu’il faut dire avec la voix la plus haute : TRRR RAM PAM PAM PAM HMMM RÁRÍRÁ RÍ ROM.

Le baron Wenckheim est de retour de László Krasznahorkai, traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly, paru le 5 avril 2023 aux éditions Cambourakis, 528 pages.


[1] Les Annales, I, 28, traduit du latin par Catherine Salles, Paris, Robert Laffont / Bouquins, 2014, 704 pages.

[2] Les livres cités de László Krasznahorkai ont tous paru aux éditions Cambourakis, à l’exception de Thésée universel, paru chez Vagabonde et de La Mélancolie de la résistance, paru chez Gallimard. Ils ont tous été traduits, merveilleusement, par Joëlle Dufeuilly.

Bastien Gallet

Philosophe et écrivain

Notes

[1] Les Annales, I, 28, traduit du latin par Catherine Salles, Paris, Robert Laffont / Bouquins, 2014, 704 pages.

[2] Les livres cités de László Krasznahorkai ont tous paru aux éditions Cambourakis, à l’exception de Thésée universel, paru chez Vagabonde et de La Mélancolie de la résistance, paru chez Gallimard. Ils ont tous été traduits, merveilleusement, par Joëlle Dufeuilly.