Jeunes chercheur·euses cherchant à chercher
À faire aujourd’hui : Répondre aux mails des étudiant·es. Relancer directeur de thèse. Renvoyer grilles d’entretien corrigées aux étudiantes. Relire projet de recherche Amélie. Reprendre retours Zélie sur mon article. Envoyer proposition d’article. Réunion pédagogique : défendre le cas de Raphaëlle. Lire textes pour séance 7 (ajouter ref dans chapitre 4?). Demander financement pour congrès AFS. Finir candidature bourse mobilité, deadline jeudi. Relancer enquêté·e. Envoyer CV pour vacations Paris 4. Refaire CV. Traiter base de données. Faire dossier qualifs. Organiser permanence pour les étudiant·es. Appeler France Travail. Appeler l’URSSAF. Envoyer recours à l’URSSAF. Mercredi 16h réunion coupes budgétaires ED. Annuler terrain. Annoncer et expliquer grève aux étudiant·es. Écrire texte pour AOC.
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On dit souvent des enseignant·es non titulaires qu’ils et elles sont « à l’interface » avec les étudiant·es, à l’université : parce qu’ils·elles sont très souvent chargé·es de TD, donc dans des salles de classe et non des amphithéâtres ; peut-être aussi parce que leur moyenne d’âge les rend plus accessibles. Toujours est-il que cette semaine, à l’UFR de science politique de Paris 1, « être à l’interface » a pris un tout autre sens. Il a fallu expliquer. Expliquer aux étudiant·es que le rectorat, c’est-à-dire le ministère, avait imposé à notre université 13 millions d’euros de coupes budgétaires du fait de son déficit.

Expliquer que ce n’était pas juste une simple « mauvaise gestion », mais bien un sous-financement chronique : toujours plus d’inscrit·es, avec toujours moins de moyens. Que les dépenses de l’université augmentent parce que le nombre d’étudiant·es augmente, que le coût de l’énergie augmente, parce que les besoins en équipements augmentent. Et qu’on appelle ça des universités « sous-dotées ».
Expliquer que ces coupes s’ajoutaient à une autre, plus vaste, celle du budget 2025 du Gouvernement, qui retire 1,5 milliard d’euros à l’Enseignement Supérieur et