Les robots juges de notre humanité
Sam Altman est une figure bien connue de l’industrie numérique mondiale, entre autres pour être le dirigeant de l’entreprise Open AI, qui a produit le trop connu robot conversationnel « Chat GPT ». Il a d’ailleurs été brièvement congédié, en novembre 2023, de ses fonctions de PDG d’Open AI, par son conseil d’administration, qui l’accusait d’avoir dissimulé un certain nombre d’informations essentielles, avant d’être réintégré dans ses fonctions une semaine plus tard.

Ce n’est qu’un des épisodes des crises successives connues par cette entreprise, dont Elon Musk fut un cofondateur, avant de la quitter (puis de proposer en février 2025 de la racheter pour 97 milliards de dollars), et dont Microsoft est l’actionnaire principal.
Chat GPT n’est qu’un leurre
Open AI a été créée le 11 décembre 2015, sous la forme d’une association à but non lucratif, détenant une filiale à but lucratif plafonné, « Open AI Global LLC ».
Bien entendu, cette nouvelle entreprise n’avait d’autre but que le bien de l’humanité, puisque ses missions étaient, selon ses fondateurs, de « garantir que l’intelligence artificielle générale – c’est-à-dire (selon eux) les systèmes hautement autonomes qui surpassent les humains dans la plupart des travaux économiquement valorisés – profitent à toute l’humanité ». On aurait presque les larmes aux yeux devant une si haute ambition.
À défaut de profiter à l’ensemble de l’humanité, l’opération aura en tout cas bien profité aux deux fondateurs de l’entreprise : la fortune d’Elon Musk se compte en centaines de milliards de dollars et celle de Sam Altman est évaluée à au moins un milliard de dollars.
Sam Altman participait, comme JD Vance, au dîner offert par Emmanuel Macron, au mois de février 2025, à l’occasion du sommet international qu’il avait organisé sur l’intelligence artificielle. Comme le vice-président américain, Sam Altman a quitté le dîner avant la fin, ce que l’on peut difficilement prendre pour une marque de considération. Il faut dire que