Politique de l’architecture
post-Covid : vers un « grand espace commun »
Chaque situation critique – celle que nous traversons – est investie par les médias, la pensée contemporaine, politiques et écrivains, sociologues et urbanistes. Le futur se déclenche au sein d’eux, y compris au sein des architectes, qui à chaque événement s’inventent un nouvel enjeu comme légitimité retrouvée. Ce sera la santé au XIXe siècle, l’importance prise par l’hygiénisme et la question du logement dans la première architecture moderne.
L’héliocentrisme a été un moteur de projet, visant à ce que la lumière du soleil pénètre dans chaque chambre. Il mènera à l’invention de l’îlot ouvert par Tony Garnier pour les habitations à bon marché (HBM) de la fondation Rothschild au tout début du XXe siècle. Dans les années 1960, « loger le plus grand nombre » sera à nouveau un mot d’ordre, résurgence des croyances du début du siècle, une illusion de la puissance passée. L’informatique...
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