International

L’Ukraine sous la menace du nationalisme ethnique de Poutine

Politiste

Emmanuel Macron rencontrait ce lundi Vladimir Poutine au Kremlin, dans le contexte de la crise diplomatique en cours entre Moscou et Kiev. En développant sa propre version de l’histoire, fondée sur un nationalisme ethnique, le président russe procède à un renversement, jusqu’à accuser les élites ukrainiennes de perpétrer un génocide. Un discours qui lui permet de justifier une possible offensive en Ukraine.

Lors du débat au Conseil de sécurité de l’ONU le 31 janvier 2022, l’ambassadeur de Russie a stigmatisé « l’hystérie » des États-Unis quant à l’Ukraine, qui vont arriver à déclencher une guerre à force de dénoncer les agissements de la Russie. Mais ce qui ne relève nullement de la nervosité exacerbée, c’est la présentation des rapports entre la Russie et l’Ukraine qu’a formulée avec insistance depuis quelques mois le président russe, Vladimir Poutine. Il a développé une version de l’histoire de la Russie et de l’Ukraine qui tend à diminuer la consistance de ce dernier pays comme État-nation. Il présente aussi une image nettement négative de l’Euromaïdan où en 2014 les Ukrainiens ont chassé un président pro-russe qui avait décidé ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne. Mais pour Poutine, les liens de l’Ukraine avec d’autre pays et d’autres institutions internationales devraient être établis en accord avec la Russie. Et il regrette que la Russie et l’Ukraine soient à distance.

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Car selon Poutine, comme il l’a dit à différentes occasions depuis 2005, la fin de l’URSS fut une « catastrophe géopolitique ». Un de ses arguments majeurs est que la dislocation de l’URSS a mis 25 millions de Russes hors de la Russie, ce qui représente un drame « humanitaire ». Ceci constitue un point de vue qu’on peut qualifier de russocentré car il n’est pas sûr que les pays baltes ou l’Ukraine, sans même parler de citoyens russes, voient dans cette fin un événement négatif. La plainte de Poutine sur la catastrophe géopolitique et humanitaire soviétique est un ressort de sa stratégie à long terme politique, diplomatique, culturelle, économique et militaire.

Nous chercherons à présenter certains de ses arguments sans évaluer s’il peut passer d’une logique politique à une logique guerrière et laquelle. Sa rhétorique peut aussi bien conduire à une désescalade, qu’à une invasion partielle ou totale de l’Ukraine. Poutine, qui peut se faire réélire jusqu’en 2036, ce qui lui laisse le temps pour passer à l’acte, a explicité longuement son point de vue dans un article de 12 000 mots publié début juillet 2021 et intitulé « Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens[1] », alors que des manœuvres massives russes ont été organisées à la frontière est de l’Ukraine au printemps 2021. Et début décembre 2021, tandis que des troupes russes se déployaient au Bélarus et que plus d’une centaines de milliers de soldats étaient regroupés à la frontière est de l’Ukraine, il a formulé contre celle-ci une accusation majeure : il l’incrimine de « génocide des Russes[2] ».

Dans son article de juillet 2021, le mot « unité » dans « unité historique » est à prendre au sens le plus fort car il ne s’agit pas de la rencontre conjoncturelle et circonstancielle entre deux entités distinctes mais d’une unité originaire et substantielle. Rappelant une intervention précédente, il répète : « j’ai dit que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul peuple, un tout. » Une large part de son texte est consacrée au passé des peuples slaves (Russes, Ukrainiens, Bélarusses) et il développe le thème de leur unité en suivant une fresque chronologique, avec beaucoup d’arguments de tous ordres mais empruntés notamment à l’aspect religieux de cette « unité ». Ce point est un des traits constants de la rhétorique de Poutine qui, à plusieurs reprises, a déclaré la suprématie de la religion sur la politique.

Par divers arguments puisés dans le passé que nous ne reprendrons pas tous ici, il insiste sur la faiblesse de l’État ukrainien et sur la conjonction de forces internes et d’agents extérieurs négatifs qui ont mis à mal « l’unité » primordiale. Ainsi a été érigé un « mur » qui a coupé, fâcheusement, un « espace historique et spirituel de fait partagé ». C’est une « tragédie » due à » nos erreurs » mais aussi à des « forces » qui veulent saper cette « unité » et qui sont toujours menaçantes et actives.

Poutine cherche dans l’histoire les raisons de la perte de l’« unité » entre l’Ukraine et la Russie et il remonte à plus de mille ans car selon lui le Rus’ de Kiev originaire serait le foyer commun des Russes, des Ukrainiens, des Bélarusses actuels. Il attribue à Vladimir Ier (958-1015) un rôle clef dans cette histoire initiale commune parce qu’il a converti le Rus’ au christianisme par son baptême en 988. Vladimir Ier, qui fut sanctifié, était un chef de guerre et un dirigeant politique qui vivait notamment à Novgorod et à Kiev (respectivement en Russie et en Ukraine d’aujourd’hui). Selon Poutine, par sa conversion au christianisme, il aurait fondé la « parenté » des trois peuples slaves.

Régulièrement Vladimir Poutine valorise en paroles et par des actes symboliques le rôle de ce saint primordial. Ainsi, en 2016, il a inauguré avec le patriarche de l’Église orthodoxe, Cyrille, une immense statue de saint Vladimir Ier tout près de l’enceinte du Kremlin et du mausolée de Lénine. Et peu après, en 2018, Poutine participe à une cérémonie grandiose au pied de cette statue. Le président est le seul qui porte un vêtement civil dans une foule de dignitaires religieux habillés de vêtements sacerdotaux dorés. Un ecclésiastique souligne sans la moindre ironie que le président de la Russie a le même prénom que celui qui a converti la Russie. Et dans ces deux cérémonies, Vladimir Poutine fait de brefs discours au milieu de ceux des prêtres qui sont entrecoupés de chants liturgiques pour célébrer l’importance fondatrice de la conversion de Vladimir Ier.

Dans sa narration de juillet 2021 il souligne la proximité linguistique et religieuse entre l’Ukraine et la Russie. Mais des entités hostiles se manifestent. Et il vise aussi bien les chevaliers teutoniques battus par Alexandre Nevski, que la Pologne qui joua à plusieurs reprises un rôle néfaste dans l’histoire de la Russie. La Pologne revient à plusieurs reprises dans son récit et il mentionne au passage qu’elle est « catholique ». Elle voulait manipuler à son intérêt la « question ukrainienne » (Poutine met des guillemets car selon lui il n’y en a pas !).

On voit que le passé pour Poutine sert à parler du présent car la Pologne soutient aujourd’hui avec détermination l’Ukraine diplomatiquement et accueille des troupes américaines sur des bases. Quand il fait le récit de la tentative de la Rada ukrainienne (le parlement) en 1918 de promouvoir l’Ukraine en État souverain, il lance un lourd avertissement : « Ceux qui aujourd’hui ont mis l’Ukraine sous contrôle extérieur total devraient se rappeler qu’en 1918, cette décision s’avéra fatale pour le régime au pouvoir à Kiev ».

En effet, la tentative d’affirmer la souveraineté de l’Ukraine à ce moment conduisit à son aliénation sous la forme d’un principat dominé par l’Allemagne. Par ce rappel de l’échec de la souveraineté de l’Ukraine, il implique que son indépendance doit être contrôlée par Moscou et il regrette que l’ancienne capitale de l’URSS ne joue plus son rôle majeur.

Mais pour rendre compte de la perte d’unité entre les pays slaves il faut aussi chercher dans l’histoire de l’URSS. Le président Poutine voit dans la possibilité inscrite dans la constitution pour les républiques fédérées qui l’ont formée de quitter l’URSS – possibilité énoncée dès sa fondation en 1924 et restée lettre morte jusqu’à Gorbatchev –, une « bombe à retardement » (expression qu’il met entre guillemets) qui explosa en 1991 avec la « catastrophe » de l’éclatement.

Poutine regrette avec insistance qu’après la révolution les Bolchéviks se soient lancés dans la politique d’« indigénisation », politique qui consista à développer les spécificités locales des peuples constitutifs de l’URSS et qui dura un temps[3] (par exemple en rendant obligatoire l’ukrainien pour les écoliers d’Ukraine). Mais l’« indigénisation » a produit « trois peuples slaves distincts », les Russes, les Biélorusses et les Ukrainiens, à la place d’une « grande nation russe », dont Poutine est nostalgique. Il insiste sur la responsabilité des Bolchéviks qui considéraient « le peuple russe » comme un matériau pour des expérimentations sociales et qui ont produit « l’Ukraine moderne » qui est le fruit artificiel de la politique soviétique.

Poutine omet des faits majeurs et notamment la politique de la Russie communiste à l’égard de la Pologne.

Mais tout au long de ce texte il omet des faits majeurs et notamment la politique de la Russie communiste à l’égard de la Pologne. Il occulte la tentative d’invasion de la Pologne par la Russie de Lénine qui échoua pendant l’été 1920 alors que les Bolchéviks voulaient conquérir leur voisin afin d’exporter le communisme, guerre qui se conclut par un traité, le traité de Riga, considéré par les soviétiques comme injuste. Il ne mentionne pas le pacte Hitler-Staline d’août 1939 et note simplement que les « territoires précédemment saisis par la Pologne ont été restitués à l’URSS » en 1939 mais après l’invasion conjointe de la Pologne par l’Allemagne et l’Union soviétique et la fin de la guerre.

Avec des arguments supplémentaires, Poutine considère que l’Ukraine a été créée « dans une large mesure aux dépens de la Russie historique ». Et il se plaint : « la Russie a été dépouillée ». Et au contraire il insiste sur les efforts économique de son pays pour l’Ukraine qui, en raison du rôle nocif de ses autorités et de ses oligarques, est le pays le plus pauvre d’Europe. Après 2014, à savoir la révolution de Maïdan qui a chassé un président pro-russe et a lancé une politique active de décommunisation et un rapprochement avec les États-Unis, l’Union européenne, l’OTAN, les échanges avec la Russie – économiques ou culturels – n’ont pas survécu. Et cette proximité de l’Ukraine avec « les pays occidentaux » la conduit à se plier à « la géopolitique d’autrui ».

Elle se trouve alors plonger dans un « jeu géopolitique dangereux ». Celui-ci l’instaure en barrière entre l’Europe et la Russie et en « tête de pont », tournée contre la Russie : on est passé ainsi de l’affirmation que l’Ukraine n’est pas la Russie, ce qui pour Poutine est déjà abusif, à l’Ukraine « anti-Russe ». Car à partir de février 2014 et de la révolution Maïdan les groupes nationalistes « radicaux », les « néo-nazis » avec leur « russophobie » ont commencé à déterminer la politique de l’État ukrainien. « Inévitablement, le moment est venu où le concept de « l’Ukraine n’est pas la Russie » n’était pas suffisant. Il a fallu « l’anti-Russie », ce que nous n’accepterons jamais ». Et pour les pro-russes en Ukraine la situation est difficile voire dangereuse car ils sont « persécutés » et parfois tués dans des meurtres souvent impunis. Le projet « anti-russe » est donc inacceptable pour beaucoup en Ukraine alors que seul celui qui haït la Russie est désormais déclaré « bon » patriote.

Ainsi l’Ukraine actuelle risque d’être forgée par l’hostilité à la Russie. Cette politique « russophobe » vise donc les Russes et les pro-Russes en Ukraine. Aussi Poutine attaque la politique linguistique du gouvernement ukrainien après 2014, politique qui conduirait les Russes en Ukraine à renoncer à leurs « racines » et à croire que la Russie est leur « ennemi ». Et le danger est grand : un État ukrainien « ethniquement pur » aboutirait à la disparition de centaines de milliers ou de millions de Russes, ce qui serait une vraie arme de « destruction massive », assimilée ainsi à une arme atomique.

Un autre enjeu porte sur le plan « spirituel » en raison de la scission entre les Églises russe et ukrainienne, laquelle a été marquée par l’instauration d’un patriarcat à Kiev, qui a conduit à un schisme avec le patriarcat de Moscou. On voit par la critique de Poutine sur la politique linguistique du gouvernement ukrainien et par sa condamnation de la rupture de l’Église orthodoxe d’Ukraine avec celle de Moscou qu’il voudrait que l’Ukraine soit alignée sur la Russie par les traits qui peuvent suffire à définir une nation en termes ethniques : par la langue, par la religion et par la référence partagée à un passé commun.

Mais le président russe critique aussi certains traits du visage politique de l’Ukraine : il énumère les soi-disant héros nationaux de l’Ukraine dont Stepan Bandera qui collabora un temps avec les nazis. Il ne note pas que les groupuscules politiques d’extrême droite ont connu des déroutes électorales depuis plusieurs années lors d’élections compétitives et démocratiques. Dans la perspective de Poutine, les habitants de Donetsk et Louhansk – les deux républiques sécessionnistes qui ont été instaurées dans le Donbass à l’est de l’Ukraine –, catégorisés à tort de « séparatistes » et de « terroristes », ont pris les armes pour lutter contre le « nettoyage ethnique » qui les menaçaient face au danger de « pogroms » par les adeptes de Bandera. Aussi des millions de personnes en Ukraine ne peuvent accepter le projet « anti-russe » qui les menace, ce qui légitime leur sécession d’avec l’État ukrainien.

L’article de Poutine se termine pourtant par des paroles d’apaisement. Car au terme de sa fresque historique de plus de mille ans il affirme – évidemment sous condition de revenir à un esprit d’ « unité » avec la Russie –, que « nous » respecterons la langue et les traditions ukrainiennes et le désir des Ukrainiens de voir leur État « libre et prospère ». Mais il ajoute immédiatement que « c’est en partenariat avec la Russie que la véritable souveraineté de l’Ukraine est possible », et il affirme que la « parenté » entre Russes et Ukrainiens « se transmet de génération en génération », autrement dit, que l’appartenance au peuple russe se transmet héréditairement.

Ainsi Poutine, qui reproche à l’Ukraine de vouloir promouvoir un « nettoyage ethnique » contre lequel les Russes d’Ukraine doivent se défendre, donne lui-même une définition « ethnique » du « peuple » russe. Et du reste l’article se termine par une affirmation qui reprend son propos initial et l’axe de son argumentation : « Car nous formons un seul peuple ».

Mais l’affirmation du peu de légitimité de l’État ukrainien qui est infiltré par des « néo-nazis et des radicaux », ce qui justifie en 2014 la proclamation des républiques sécessionnistes de Louhansk et de Donetsk et le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie, conduit à une autre affirmation où Poutine franchit un pas de plus, qui pourrait justifier une intervention militaire.

Pour Poutine, l’histoire est avant tout l’instrument d’une politique qui est fondée sur le nationalisme ethnique.

Revenons sur un point dans l’article de juillet 2021. Poutine oppose sa vision de l’histoire à celle des « élites » ukrainiennes : celles-ci présentent « la tragédie commune » de la « collectivisation » (en 1932-1933) comme un « génocide du peuple ukrainien » ce qui implique que les « élites » ukrainiennes ont tort. Et il est vrai qu’une partie des Ukrainiens considèrent que l’Holodomor (« la mort par la faim ») qui fit plusieurs millions de morts est un « génocide » visant les Ukrainiens. Mais dans son article Poutine procède à un renversement de l’imputation et il accuse ceux qui se plaignent d’avoir subi un « génocide », d’en perpétrer un. Car, alors que les troupes russes s’amassent aux frontières, Poutine avance l’idée que la politique « anti russe » dans le Donbass (la région sécessionniste à l’est de l’Ukraine) rappelle un « génocide[4] ». Ainsi Poutine se donne les moyens rhétoriques de justifier une intervention en Ukraine pour des raisons humanitaires.

L’article de Poutine de juillet 2021 est caractérisé par son nationalisme ethnique russe qui vise à légitimer une hostilité à l’égard de l’Ukraine démocratique dont on ne peut savoir ce sur quoi elle débouchera. Mais pourtant il y a deux discours différents chez Vladimir Poutine. Il soutient qu’il existe une unité organique idéale des slaves ukrainiens, biélorusses et russes, mais il n’affirme pas, ce qui serait absurde, que la République fédérale de Russie est entièrement composée de Russes définis par la langue russe, la religion orthodoxe et un atavisme commun. Plusieurs fois au cours de ses mandats il avance que la république fédérale qu’il préside est un ensemble « multinational et multiconfessionnel[5] ».

Il constate ainsi que la Russie d’aujourd’hui est le produit de conquêtes impériales et de dominations coloniales. Rappelons-le en trois exemples : la conquête de Kazan par Ivan le Terrible en 1552, la main mise sur le Caucase au XIXe siècle, et les deux guerres récentes en Tchétchénie en 1994-1995 et 1999-2000. De cette diversité de la Russie, Vladimir Poutine tire pragmatiquement les conséquences si bien qu’on peut considérer qu’il agit à la fois en président de la Fédération de Russie et en leader du peuple russe. On l’a vu à propos de l’Ukraine dont il dénie la spécificité en tant qu’État-Nation pour affirmer l’appartenance des Russes d’Ukraine au « peuple » russe et pour nier que l’Ukraine puisse avoir une trajectoire historique différente de celle de la Russie ou du Bélarus. Mais à l’inverse il dénonce, par exemple, lors d’une conférence de presse fin 2021 qu’on puisse caricaturer le prophète Mahomet : ce serait « une violation de la liberté de religion et une violation des sentiments sacrés des personnes qui professent l’islam[6] ».

Les théorisations historiques et sociales de Poutine n’ont donc pas de validité générale : quand il s’agit des musulmans de la Fédération de Russie (Tatars de Kazan ou Tchétchènes) il entérine leur spécificité alors qu’il refuse la séparation de l’Église orthodoxe ukrainienne par rapport à celle de Moscou. Il fonctionne donc selon deux registres : il accepte l’hétérogénéité de ce qu’on pourrait appeler les « non-russes » et il a la nostalgie de l’homogénéité des Russes.

Ainsi la vaste fresque de Poutine qui remonte à la fin du Xe siècle et au Rus’ de Kiev vise à justifier une éventuelle opération militaire contre l’Ukraine. Comme il le dit lui-même, il faut se tourner vers l’histoire pour « comprendre le présent et jeter un coup d’œil dans l’avenir » mais en fait, pour Poutine, l’histoire est avant tout l’instrument d’une politique qui est fondée sur le nationalisme ethnique.


[1] En français, sur le site de l’Ambassade de Russie en France. Disponible en russe sur le site du Kremlin.

[2] L’accusation de Poutine en français et en russe. Le terme « génocide » en russe est une transcription du mot utilisé dans d’autres langues dont le français.

[3] Martin, Terry D. 2001. The Affirmative Action Empire: Nations and Nationalism in the Soviet Union, 1923-1939. Ithaca, NY: Cornell University Press.

[4] En français, et en russe.

[5] Par exemple, en russe.

[6] En russe.

Dominique Colas

Politiste, Professeur à Sciences Po

Métavers incorporated

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Notes

[1] En français, sur le site de l’Ambassade de Russie en France. Disponible en russe sur le site du Kremlin.

[2] L’accusation de Poutine en français et en russe. Le terme « génocide » en russe est une transcription du mot utilisé dans d’autres langues dont le français.

[3] Martin, Terry D. 2001. The Affirmative Action Empire: Nations and Nationalism in the Soviet Union, 1923-1939. Ithaca, NY: Cornell University Press.

[4] En français, et en russe.

[5] Par exemple, en russe.

[6] En russe.