L’université a besoin du soutien des parents

À vous, parents de nos étudiant·e·s
À vous, à nous tou·te·s mères, pères
collectivement de tous nos enfants
et de tous nos jeunes
À vous, à nous, adultes qui contribuons
à faire grandir et à former les jeunes
Partout en France, dans les universités et les équipes de recherche, enseignant·e·s-chercheur·e·s, doctorant·e·s, jeunes chercheur·e·s et étudiant·e·s se mobilisent contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). D’autres mobilisations ont lieu en même temps dans les secteur éducatif et culturel et dans les hôpitaux. Et des millions de voix s’élèvent depuis plusieurs mois contre la réforme des retraites.
Les institutions du service public en charge de la transmission, du soin et du souci des autres, celles qui sont au service des plus jeunes, des plus âgés, ou des plus vulnérables, sont en colère : elles connaissent depuis plusieurs années une dégradation du service qu’elles sont censées rendre, à cause d’un sous-financement chronique que les réformes actuelles, conduites au nom de mesures d’économies, de la compétitivité et de l’optimisation, vont accentuer. Pourquoi ce mouvement contre la « LPPR » ? Et pourquoi est-il essentiel de partager avec vous les raisons de cette mobilisation ?
Une mise en cause obstinée de la mission de partage et de transmission aux plus jeunes par un sous-financement chronique et organisé de l’université publique
Comme le souligne le site Sauvons l’université, une loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) serait en principe une bonne chose, s’il s’agissait d’un engagement financier de l’État sur plusieurs années. La France en a besoin : la recherche publique et l’enseignement des savoirs issus de la recherche sont des activités vitales pour les pays et les sociétés humaines.
Or depuis quinze ans, et particulièrement depuis le vote en 2007 de loi dite « Responsabilité et autonomies des universités » (LRU) dont les effets délétères avaient pourtant été annoncés, les postes à l’universi