Economie

L’économie est une affaire trop grave pour la laisser aux (seuls) économistes

Sociologue

L’épidémie de Covid-19 traverse comme une lame de fond la société mondialisée, mettant en péril ce qu’il est convenu d’appeler son « économie ». Contre cette dernière, dévorante, on appelle au retour des « vraies valeurs », celles de l’humain, de la vie, de la santé et de la solidarité. Mais de quoi parle-t-on donc sous le nom d’économie ? Loin d’être le problème, ne serait-elle pas, finalement, la solution du problème posé sous son nom ?

La récente épidémie de Covid-19 a traversé comme une lame de fond la société mondialisée, mettant en péril ce qu’il est convenu d’appeler son « économie ». Elle a suscité en retour une abondante littérature dénonçant le règne de cette économie sur nos vies. Celle-ci a été associée aux figures du productivisme, de l’utilitarisme, du mouvement irraisonné des hommes et des biens. La crise sanitaire a été en conséquence présentée comme un avant-goût d’une plus grave encore crise écologique qui nous menace, en conséquence de la gabegie planétaire de l’économie mondialisée.

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En réponse, on a appelé à plus de modération dans la consommation, à la limitation des échanges, aux circuits courts, à l’autoproduction, que le confinement, imposé un peu partout sur la planète, favorisait provisoirement. La Providence nous envoyait donc, dans notre malheur, un signal de sagesse. Contre l’économie dévorante, on a appelé au retour des « vraies valeurs », celles de l’humain, de la vie, de la santé et de la solidarité que le règne du veau d’or aurait fait oublier.

Il y aurait beaucoup à dire sur tout cela, philosophiquement et factuellement. Je voudrais seulement ici tirer un fil, au risque d’embrouiller un peu plus la pelote. N’est-il pas curieux qu’un combat idéologique en faveur de plus de modération prenne, précisément, l’économie comme adversaire ? N’appelle-t-on pas en effet à « économiser » nos ressources, notre temps, notre énergie morale ? N’est-il pas curieux, aussi, que l’on oppose ainsi l’économie à l’écologie, termes dont on voit bien qu’ils sont étymologiquement proches ? Les mots ne font pas le monde et la dérive sémantique peut conduire à l’emploi dans des sens différentiés, voire opposés, d’une même racine. Pourtant, cette incongruité mérite qu’on s’y arrête, car, on le verra, la question n’est pas que philologique, mais bien aussi épistémique.

Loin d’être le problème, l’économie ne serait-elle pas, finalement, la solution du problème posé sous son nom ?

« Eco » vient du grec oikos : la maison, l’unité domestique, le domaine. L’expression d’« économie politique » est, quant à elle, apparue au XVIIe siècle comme un oxymore, car, pour les Grecs, l’oikos (le domaine privé) s’opposait précisément à la polis (le domaine public). Pour les premiers de nos « économistes », il s’agissait, dans une réforme de la conception du pouvoir, d’inviter le souverain à diriger la cité en « bon père de famille », de le convaincre que la puissance de son trône reposait sur la prospérité de ses sujets. Ces premiers économistes, dits « mercantilistes » par leurs successeurs, pensaient pouvoir déterminer ces bonnes règles (nomos) de gouvernement qu’ils enseignaient aux princes. L’économie politique est devenue la science économique dans une affirmation de la positivité de ce savoir. On aurait dû appeler cette science l’écologie, en employant le suffixe logos (loi) que l’on applique ordinairement pour désigner les savoirs académiques. Mais le terme économie est resté.

Aussi, le biologiste allemand Ernst Haeckel a pu, en 1866, s’approprier le terme écologie, qui n’avait pas encore été formé, en adoptant une nouvelle interprétation métaphorique de l’oikos, qui désigne pour lui le milieu de vie d’une espèce naturelle. L’écologie constitue pour lui un sous-champ de la biologie évolutionniste darwinienne qui a pour objet l’étude de la coadaptation entre les espèces vivantes et leur environnement. Cette écologie « scientifique » n’avait aucune prétention à organiser la vie sociale des hommes. Elle s’est doublée à partir des années 1970 d’une écologie « politique » mettant en garde contre le risque de détérioration irrémédiable de l’environnement du fait de l’activité humaine. L’écologie politique appelle à une meilleure gestion des ressources naturelles, c’est-à-dire à une nouvelle économie. Le terme d’écologie a donc parcouru, à l’envers, le même chemin, du positif vers le normatif, que celui d’économie. Il serait donc d’une certaine manière plus juste d’appeler économie ce que nous entendons communément par écologie.

Ce curieux pas-de-deux sémantique invite à reprendre au fond la notion même d’économie. Loin d’être le problème, l’économie ne serait-elle pas, finalement, la solution du problème posé sous son nom ? Le piège dans lequel nous nous sentons pris ne vient-il pas de notre incapacité à penser pleinement l’économie, de la schizophrénie qui caractérise notre rapport à cet objet que nous rejetons comme un parasite qui nous encombre, alors qu’il est présent dans notre rapport le plus intime à la nature, au monde, aux autres, à nous-mêmes ? Pour saisir la question, il faut revenir à la réduction qui s’est opérée quand l’économie est venue se confondre avec la seule économie politique. Car, si les auteurs mercantilistes ont constitué l’économie politique, c’est bien parce que toute l’économie ne l’était pas. Une enquête de philologie historique, menée sur les titres des ouvrages déposés à la Bibliothèque nationale comprenant le terme « économie » ou un de ses dérivés, depuis sa création en 1532 jusqu’en 1790, montre que moins d’un quart d’entre eux relèvent de l’économie politique.[1] Cette expression, apparue en 1615, ne s’impose en fait qu’à partir de 1760.  Mais, même entre 1760 et 1790, l’économie politique ne représente que 29 % des ouvrages ainsi recensés.

De quoi parle-t-on donc sous le nom d’économie ? De bien des choses : de religion et de philosophie morale, de science (l’économie naturelle, l’économie animale), d’esthétique, de vie pratique surtout : l’économie domestique (ce qui est un pléonasme, car domus est équivalent latin d’oikos en grec) et, tout particulièrement, d’économie rustique ou rurale à laquelle viendra tardivement s’adjoindre l’économie manufacturière ou industrielle. A la fin du XVIIIe siècle, le philosophe Etienne Bonnot de Condillac (1714-1780), pourtant lui-même auteur en 1776 d’un traité d’économie politique, propose cette définition très large de la notion d’économie dans son Dictionnaire des synonymes : « Comme l’économie demande de l’ordre, ce mot se prend souvent pour un ordre où il ne manque rien, où il n’y a rien de trop ; parce que toutes les parties ont de justes proportions entre elles, se sont parfaitement subordonnées à une même fin. L’économie civile, l’économie militaire, l’économie du corps humain, l’économie de l’univers, d’un bâtiment. En un mot, on peut le dire de tout ouvrage où il doit y avoir des proportions. »

L’économie, c’est à la fois le plus et le moins, car c’est le rapport du plus au moins. Pourtant, ce calcul n’apparaît pas toujours explicitement.

Nous voilà revenus à notre point de départ. Dans son sens plein, l’idée d’économie renvoie à un principe d’ordre, de bonnes proportions, de cohérence, de modération, en bref, à toutes les valeurs qu’on lui oppose communément ! Tout au long de son œuvre, le philosophe et anthropologue Karl Polanyi a tenté de résoudre cette contradiction. Elle repose selon lui sur une confusion sémantique, une « erreur de logique » a-t-il même écrit.[2] Sous le même terme d’économie se logerait deux catégories antagoniques. Il appelle la première l’économie substantielle ; elle renvoie aux conditions d’existence concrètes des populations et est associée aux principes ordinaires d’ordre et de modération évoqués plus haut. La seconde économie est l’économie formelle, celle de la science économique, qui repose sur la figure de l’homo oeconomicus, individu fictif, opérateur de calcul, cherchant toujours le maximum, ce qui le conduit à la démesure. Cette seconde catégorie est une perversion de la première ; elle correspond à ce qu’Aristote appelait la chrématistique, par opposition précisément à l’économique.

Polanyi pose de bonnes questions, mais ses réponses ne sont finalement guère convaincantes. Comment, en effet, opposer l’ordre au calcul, le rationnel au raisonnable, au-delà d’une commode rhétorique. Le principe d’harmonie repose sur l’idée d’un optimum. C’est ce qui fonde la science chez les philosophes du XVIIIe siècle dans le sillage de Leibniz. Si l’on peut découvrir les lois du monde physique, c’est parce que Dieu parvient à ses fins par les moyens les plus économiques. Cette théologie est à l’origine du calcul différentiel (c’est-à-dire des opérations mathématiques d’optimisation) que les économistes reprendront plus tard aux physiciens. Mais l’enjeu n’est pas différent en art. L’idée d’« économie de moyens » est une constante du jugement esthétique, jusqu’à nos jours. En art, comme en science, le calcul n’est pas forcément premier. Il prouve souvent a posteriori l’harmonie spontanément atteinte par intuition, expérience, coutume. Le cercle est la plus petite ligne qui contient une surface donnée, et, de même, la sphère la plus petite surface qui contient un volume donné. Cet optimum mathématique rend compte de la valeur esthétique particulière de ces figures, mais aussi de leur valeur pratique, celle de la sphère pour contenir un liquide, par exemple.

L’erreur consiste donc à dénoncer l’optimisation comme une opération intrinsèquement maligne. On ne voit souvent dans l’optimum que le registre du toujours plus, de l’excès, de la démesure. « Le mieux est l’ennemi du bien » dit le proverbe. Mais c’est là un contresens logique bien fréquent dans les adages populaires et qui en fait leur force. Car l’optimisation ne peut s’opérer qu’entre deux forces contraires. Les économistes parlent d’ailleurs de « maximisation sous contrainte ». Il vaut sans doute mieux être « riche et bien portant » que « pauvre et malade », ainsi que le disait Francis Blanche. Tant qu’il n’y a pas de contradiction entre la poursuite de la richesse et celle de la santé, le problème économique ne se pose pas. Mais, si l’un s’oppose à l’autre, alors, il faut arbitrer, et, pour cela, trouver une commune mesure entre ces valeurs. Le problème économique commence. On pourra aller répétant que « la santé n’a pas de prix », chacun sait qu’il n’en n’est rien. Nous venons d’en faire l’expérience : comment savoir le prix qu’il faudra finalement payer pour les années de vie gagnées grâce au confinement mondial ?

Optimiser, en somme, c’est toujours poser un ratio, où figure, au dénominateur, ce qui est considéré comme un bien, un produit, un profit, une valeur positive et, au dénominateur, ce qui est considéré comme un déchet, une dépense, une souffrance, une valeur négative. Maximiser et minimiser sont des opérations identiques : c’est chercher le plus grand profit pour une dépense donnée ou la plus petite dépense pour un profit donné. Le mieux est aussi le moins mal. C’est la leçon que Leibniz-Pangloss donnait à Candide. Tout le paradoxe de l’économie repose sur cette formule. L’économie, c’est à la fois le plus et le moins, car c’est le rapport du plus au moins. Pourtant, ce calcul n’apparaît pas toujours explicitement. Le plus souvent, il est caché, implicite, incorporé, dans ce que Marcel Mauss appelait les « techniques du corps », dans les traditions de métiers, dans les outils, dans les objets les plus ordinaires de la vie courante, comme l’économe, ou épluche-patate.

Lisons la définition que donne un site internet de ce petit outil de nos cuisines : « Avant l’invention des économes, l’épluchage des légumes se faisait avec un couteau, ce qui était plus long et engendrait une plus grande perte de matière. Heureusement, l’économe a fait son entrée dans nos cuisines pour nous offrir un gain de temps considérable et limiter les pertes. » Le principe d’optimisation apparaît au fondement de cet humble instrument ménager : l’économe nous fait gagner du temps et de la matière. Ce n’est pas que ce propos publicitaire qui l’affirme ; pourquoi l’utiliserions-nous en effet, si ce n’était pour gagner du temps et de la matière, cuisiner plus vite et plus respectueusement des produits. On voit à cet exemple que la distinction de Polanyi ne tient pas. C’est jusqu’au cœur même de l’économie matérielle, dans le secret de nos cuisines, que l’on retrouve l’économie formelle posée par les économistes.

L’erreur est donc de penser qu’il faudrait opposer la Valeur des économistes aux autres valeurs sociales. La valeur des économistes n’existe pas.

Ce que l’on dénonce en général dans l’économie, c‘est une fuite en avant : maximisation sans borne de la capitalisation, assimilée à une accumulation stérile de richesse monétaire. Le comics américain nous en a fourni l’emblème : Scrooge McDuck (Picsou), l’oncle de Donald Duck se roulant dans son tas d’or. C’est là une idée erronée du capital, point que je ne saurais développer ici. La notion de capital renvoie en effet à celle de patrimoine, c’est-à-dire à un jeu sur les temporalités, qui devrait, lui aussi, intéresser les écologistes, lesquels défendent le capital naturel qu’est la terre. Mais, surtout, le calcul économique ne conduit jamais une maximisation sans borne, puisque celle-ci serait par essence incalculable. Elle s’opère, on l’a vu, « sous contrainte ». L’autre question, centrale pour mon propos, est celle de l’objet maximisé et de sa mesure. L’économie dite classique, s’est constituée à la fin du XVIIIe siècle contre l’économie mercantiliste évoquée précédemment. Or, ce que les classiques reprochaient à leurs prédécesseurs, c’était, précisément, de confondre la richesse avec le signe monétaire, avec cet or qu’aime tant Picsou. Une nouvelle fois, le reproche fait à la théorie économique, même la plus « standard », apparaît donc en porte-à-faux, puisque le père fondateur qu’elle s’est donnée, le philosophe écossais Adam Smith, a fondé sa doctrine sur la récusation du fétiche monétaire.

Je ne peux résumer ici de façon satisfaisante deux siècles de débats économiques sur la notion de richesse et sur comment la mesurer. C’est là l’objet des théories de la valeur, riches de controverses. Smith pensait pouvoir faire reposer la mesure de la valeur sur le « travail », dont William Petty disait déjà en 1662 dans son Arithmétique politique qu’il « est le père de toutes les richesses, de même que la terre en est la mère ». Condillac puis Say insistèrent de leur côté sur le fait que le travail investi dans l’acte de production n’apporte de valeur qu’à la mesure de l’utilité fournie par le bien. La théorie dite « néoclassique » essaya, à la fin du XIXe siècle, de mesurer cette utilité par la formalisation de la confrontation des vendeurs et des acheteurs sur le marché. Ce schéma de l’ « équilibre général », formulé par Léon Walras en 1874, fut réécrit mathématiquement en termes topologiques au milieu du XXe siècle par Kenneth Harrow et Robert Debreu. Mais d’autres économistes, de plus en plus nombreux, se sont intéressés, quant à eux, à des modèles plus restreints. Ils ont utilisé les mêmes techniques d’optimisation pour dégager des équilibres locaux en identifiant précisément les contraintes, en prenant en considération les horizons cognitifs limités des acteurs, voire en incorporant des schèmes d’action plus complexes, comme dans la « théorie des jeux ».

Nous semblons, dans ce rapide exposé, avoir oublié la valeur en chemin. C’est qu’elle n’a finalement aucune identité propre. Léon Walras exprimait cette idée avec cynisme : « Qu’une substance soit recherchée par un médecin pour guérir un malade, ou par un assassin pour empoisonner sa famille, c’est une question très importante à d’autres points de vue, mais tout à fait indifférente au nôtre. La substance est utile, pour nous, dans les deux cas et peut l’être même plus dans le second que dans le premier »[3]. Autrement dit, l’économiste est indifférent à ce qu’il optimise. Ce n’est pas lui qui produit les valeurs, ce sont les acteurs sociaux dont il prend acte des motivations sans les juger. Accuser la théorie économique de nous imposer des valeurs est un contresens. Elle se déploie sur les valeurs que nous offrons à son appétit de calcul. Pendant longtemps, l’air a été considéré par les économistes comme le bien-type sans valeur, parce qu’il était présent à volonté et qu’il n’y avait donc pas de sens à se l’approprier. Mais, si on se met à considérer que l’air pur devient un bien rare qu’il convient d’économiser, l’économiste ne sera pas à court de formules pour en calculer la valeur. C’est aujourd’hui largement le cas.

L’erreur est donc de penser qu’il faudrait opposer la Valeur des économistes aux autres valeurs sociales. La valeur des économistes n’existe pas. Elle n’est qu’un artefact du calcul d’optimisation. Optimiser ne nous dit rien des valeurs, de ce qu’il convient de compter comme des biens au numérateur et comme des coûts au dénominateur. Sans doute, l’économiste de profession ramènera tout en valeur monétaire. Mais celle-ci ne préexiste pas au calcul, elle en résulte. Dans une approche plus large de l’économicité, il n’y a pas lieu de se limiter aux mesures monétaires. Calculer l’économie de l’effort, pour un homme, un animal ou une machine, se fait avec une métrologie physique, celle du travail mécanique, qui est une forme de l’énergie.[4] On calcule de même les rendements agricoles ou la productivité du travail parmi les nombreuses mesures « économiques » qui ne sont pas monétaires.[5]

On attribue donc trop aux économistes dont les calculs, bons ou mauvais, sont plus le reflet d’un certain ordre social qu’une production sui generis qui s’imposerait à la société. Paradoxalement, le cordon sanitaire que certains penseurs tentent, dans la filiation de Polanyi, de construire autour de l’économie pour qu’elle ne contamine pas trop le social, renforce les économistes dans leur prétention (illusoire) à régenter le social. Car, si l’on oppose une « sphère économique » à une « sphère sociale » pour éviter que la première ne pollue la seconde, on reconnaît de facto à l’économie son autonomie, aux économistes, la pleine maîtrise d’un champ de compétences distinct du reste du monde social. Il faut à mon sens inverser la démarche. Georges Clémenceau avait déclaré en 1886 que : « La guerre est une affaire trop grave pour la confier à des militaires ». Je crois de même que l’économie est une affaire trop importante pour la confier aux seuls économistes. Elle nous appartient à tous. Mais, pour s’en saisir, on ne peut ni ignorer, ni négliger ce que disent les économistes. Clémenceau, sûrement, écoutait les militaires …


[1] François Vatin, De l’économie. Le mot et la chose. La forme et la substance, Lille, Laborintus, 2020, p. 38-51.

[2] Karl Polanyi, La subsistance de l’homme (publication posthume en 1977), Flammarion, 2011, p. 38.

[3] Léon Walras, Economie politique pure ou théorie de la richesse sociale, Lausanne, Corbaz, 1874, p. 23.

[4] Sur cet aspect-là, voir les travaux de François Vatin, Le travail. Economie et physique (1780-1830) et « Le « travail physique » comme valeur mécanique (XVIIIe-XIXe siècles) »

[5] A ce propos, voir l’article de François Vatin, « Le produit de la nature et le temps des hommes : Don, service et rendement »

François Vatin

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Notes

[1] François Vatin, De l’économie. Le mot et la chose. La forme et la substance, Lille, Laborintus, 2020, p. 38-51.

[2] Karl Polanyi, La subsistance de l’homme (publication posthume en 1977), Flammarion, 2011, p. 38.

[3] Léon Walras, Economie politique pure ou théorie de la richesse sociale, Lausanne, Corbaz, 1874, p. 23.

[4] Sur cet aspect-là, voir les travaux de François Vatin, Le travail. Economie et physique (1780-1830) et « Le « travail physique » comme valeur mécanique (XVIIIe-XIXe siècles) »

[5] A ce propos, voir l’article de François Vatin, « Le produit de la nature et le temps des hommes : Don, service et rendement »