Histoire

Vies de Staline – à propos de trois biographies

Politiste

La biographie occupe une place considérable dans l’histoire du communisme. Staline l’avait bien compris qui, devenu maître des biographies communistes, pouvait si aisément sélectionner ses soutiens, et éliminer les autres. Il faut donc lire avec attention les biographies de Joseph Djougachvili, comme récemment celles de Robert Littell, Oleg Khlevniuk et Stephen Kotkin. Toutes cherchent sa singularité proche de la monstruosité, mais Staline était-il vraiment une exception au sein de la nomenklatura ?

Au printemps 1922 Staline fut nommé, bien sûr avec l’accord de Lénine, au poste de secrétaire général du Comité central du parti communiste bolchevik, poste qu’il conserva jusqu’à sa mort. Le parti s’affirmait comme parti unique depuis 1917, unique car il était le seul parti politique autorisé, mais aussi et surtout parce qu’il voulait contrôler autant que possible l’économie, la politique et la culture, bref la société, un statut inédit pour un parti. Tous les postes importants dans la police, l’armée, l’industrie, l’administration et les autres sphères devaient être pourvus si possible par des communistes ce qui constitua la nomenklatura.

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Au sein du Comité central que Staline gérait se trouvait un département qui s’occupait du « recensement-répartition » des communistes. Un de ses instruments de gestion était l’obligation pour les communistes de remplir des fiches biographiques qui servaient à les affecter. Elles comportaient de nombreuses rubriques notamment sur le passé militant, les diplômes, les langues connues, les séjours à l’étranger, les lectures des classiques du marxisme, la religion des parents. A partir de sa nomination comme secrétaire général du Comité central ce fut Staline qui eut la main sur ces fichiers et qui supervisait les assignations des communistes : ce fut une de ses voies pour sa « dictature au sein de la dictature » selon la formule de Stephen Kotkin[1].

Lors des procès de Moscou, des dirigeants communistes déchus – Zinoviev, Kamenev, Boukharine notamment – furent obligés de réécrire leur biographie pour avouer publiquement des crimes qu’ils n’avaient pas commis avant d’être liquidés. Pour le communisme les biographies étaient un enjeu directement politique, et Staline fit écrire la sienne tandis que ses images se multipliaient pour être vénérées. Des hagiographes, comme le communiste français Henri Barbusse, faisait son éloge en 1935, un an avant que l’un des fondateurs du parti communiste français qui s’en était éloigné, Boris Souvarine en dresse un tableau sévère. Parmi ses biographes, il faut faire une place particulière à Trotski car, lorsqu’il fut exécuté sur ordre de Staline, il venait d’écrire un livre biographique sur celui-ci : le biographe fut assassiné par celui dont il avait écrit la biographie.

On comprend que les biographies de Staline aient tenté des écrivains, romanciers ou historiens et qu’elles soient de plusieurs genres.

Littell, par le procédé des dialogues, ne dresse pas un portait figé, et n’essaye pas d’unifier les traits de Staline parfois discordants.

Robert Littell, dans son ouvrage Koba, un des pseudonymes de Staline, a proposé un artifice littéraire pour en dresser le portrait. L’auteur américain, connu pour ses romans d’espionnage, imagine des dialogues entre Staline et un jeune enfant, Léon Rozental. Le livre commence peu avant la mort de Staline et se termine le 13 mars 1953, juste après sa mort. Léon a perdu son père, un physicien atomiste, dans un accident industriel nucléaire et sa mère, médecin à l’hôpital du Kremlin, a été arrêtée comme d’autres de ses collègues car Staline a imaginé que des médecins, essentiellement juifs, complotaient pour assassiner l’élite soviétique.

Voici Léon seul, mais dans un lieu très particulier qui va le protéger : un très grand bâtiment situé en face du Kremlin où étaient logés les privilégiés de la nomenklatura. Léon trouve dans ce dédale un lieu où vivre avec d’autres jeunes enfants et il découvre un souterrain qui conduit au Kremlin où il tombe sur Staline qu’il ne reconnaît pas : un vieillard assez décrépit alors que ses images omniprésentes et les films où un acteur l’incarnait le montraient fringant.

Pendant plusieurs jours ils vont parler en tête à tête car le dictateur se présente comme un aide de Staline dont il connaît les décisions et le raisonnement. Grâce à leurs échanges Léon peut rédiger selon la formule de Staline/Koba, qui justifie ses exactions meurtrières et ses massacres de masse, une « biographie autorisée » en fait une autobiographie. Littell qui s’appuie sur une solide documentation, après avoir consacré une fiction aux rapports entre le poète Mandelstam et Staline, fait un tableau assez large et il tranche en fonction de l’historiographie moderne.

Il montre un Staline qui n’était pas un chef arbitrant entre des factions mais qui décidait et qui tranchait et de tout. On voit son mépris haineux pour les paysans et son indifférence à leurs souffrances lors de la famine effet de la collectivisation forcée. Pour ce qui est de ses camarades du Politburo, il les méprise et les traite brutalement, ainsi il fait emprisonner la femme de son vieux et fidèle camarade Molotov en 1952, une juive accusée de « sionisme ». Il est obsédé par les ennemis imaginaires qui menacent son pouvoir et qu’il veut combattre sans pitié.

Littell par le procédé des dialogues ne dresse pas un portait figé et n’essaye pas d’unifier les traits de Staline parfois discordants. Ainsi Léon l’entend proférer une diatribe antisémite, alors que Koba sait qu’il est juif, et peu après évoquer un épisode amoureux d’adolescent où il écrivit un poème élégiaque. Mais les interactions entre les deux interlocuteurs ne sont pas que des propos : ils ont des corps. Léon trouve que Koba a eu une haleine fétide. Parfois la gouvernante de Staline – qui était sa maîtresse – les nourrit. Et la différence d’âge est marquée par l’investissement de Léon dans une sexualité balbutiante. Rien de quoi choquer Staline qui, adulte et après son premier mariage, eut une maîtresse de 14 ans. A la fin du livre Koba meurt et devant l’apparat de ses funérailles Léon comprend qu’il avait affaire à Staline. Et il retrouve sa mère qui sur ordre du dictateur n’a pas été exécutée.

L’ouvrage d’Oleg Khlevniuk rédigé en russe est aussi une réponse aux réhabilitations de Staline dans la Russie de Poutine.

Un chapitre sur la mort du secrétaire général du Parti communiste d’URSS est placé par Oleg Khlevniuk au début de son Staline. Dans une série de textes intercalés entre des chapitres chronologiques on découvrira les conditions qui ont conduit à une situation paradoxale qui a pu précipiter la mort du dictateur : Staline victime d’un AVC n’a pas été immédiatement soigné en raison même de la peur qu’il générait.

Dans cette série de chapitres intermédiaires l’on lira des pages consacrées à sa famille ou à sa bibliothèque où l’on trouvait des classiques du marxisme mais aussi du Platon ce qui ne veut pas dire qu’il l’ait lu. La biographie de Khlevniuk est bien plus ample que celle de Littell et il présente beaucoup d’aspects de ce qu’il appelle le « stalinisme ». Par exemple il discute les conditions de l’assassinat de Kirov, le dirigeant communiste de Leningrad, pour conclure qu’il ne fut pas exécuté par Staline même si une rivalité larvée existait entre eux. Ce meurtre imprévu servit à enclencher la Grande Terreur. Elle visait l’épuration du parti et fut marquée par les procès de Moscou.

Cet épisode se place entre les deux grandes attaques des années 1930 du Parti-État contre la société par massacres de masse et enfermement dans le Goulag : la dékoulakisation accompagnée de la collectivisation forcée, qui entraîna une famine génocidaire spécialement en Ukraine et au Kazakhstan, et le vaste nettoyage ethnique qui visait entre autres les Polonais, les Allemands, les Coréens vivant en URSS. Donc la Grande Terreur fut un épisode des épurations sociales répétitives, et chaque fois Staline était aux commandes.

Khlevniuk s’intéresse avant tout à la dictature de Staline en URSS. Il traite néanmoins de ses relations avec Mao : juste avant l’entrée des communistes à Pékin il ne voulait pas céder trop vite au secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois qui demandait à venir le voir à Moscou, ce qu’il fit au cours d’un long voyage : Staline n’était pas très prêt à accorder beaucoup à la nouvelle puissance communiste. Faut-il par ailleurs penser que la politique de Mao contre les paysans avec ses confiscations massives de grain qui a conduit à la famine des années 1958-1962 était copiée sur la politique de Staline ?

Mais Khlevniuk, qui a voulu faire un livre relativement court, ne s’intéresse pas à l’exportation du modèle stalinien, et il ne se demande pas si le « stalinisme » en dehors de l’URSS et par exemple dans la Chine de Mao n’est pas un effet du système communiste plus que de la « personnalité » de ses dirigeants.

L’ouvrage de Khlevniuk rédigé en russe est aussi une réponse aux réhabilitations de Staline dans la Russie de Poutine, notamment en montrant le désarroi de Staline lors de l’attaque de l’URSS par Hitler. Le livre a été traduit en anglais puis à nouveau en français (chez Belin en 2018 puis en Folio Gallimard). On peut regretter que l’édition française ne contienne pas d’index des matières et que les références dans les notes ne soient pas adaptées à l’édition française : des ouvrages traduits en français apparaissent sous leur titre en russe ou dans leur version anglaise (le Staline de Trotski paru en 10/18).

De plus l’éditeur n’a pas fait la relecture qui s’imposait ce qui a laissé quelques erreurs fâcheuses : on voit des « physiciens » dans l’entourage de Mao au lieu de « médecins », et, rappelant la brutalité de la lutte contre les paysans, Khlevniuk parle de « massacre » mais aussi de « viols » ce qui dans la traduction donne « rapts », alors même que les brutalités sexuelles lors de la dékoulakisation sont peu mentionnées.

S’appuyant sur de nombreuses archives ouvertes depuis Gorbatchev, même si toutes ne le sont pas, Khlevniuk montre le rôle central de Staline et tranche, sans en faire un point de son livre, dans l’affrontement entre les historiens américains dits de l’école totalitaire (comme Richard Pipes ou Martin Malia) et ceux de l’école dite révisionniste (dont Arch Getty) qui critiquaient la place trop importante que la première aurait accordé à Staline. Mais, comme le rappelle Nicolas Werth dans sa préface, Staline avait su faire du Politburo « une institution chargée d’entériner les décisions prises par le “Patron” ».

Mais, en plaçant l’accent sur la personne même du dictateur, Khlevniuk est parfois conduit à recourir à une explication psychologique de la politique de Staline en invoquant sa « cruauté » ou sa « paranoïa ». Pour ce dernier diagnostic il est rejoint par Littell. Le terme ne signifie pas chez les deux auteurs que Staline serait un psychotique délirant mais plutôt qu’il est un persécuteur qui se croit persécuté. Loin de délirer Staline n’interprète pas comme un complot le suicide de sa femme mais dans la sphère politique il est méfiant, suspicieux et passe à l’acte sanglant sur une échelle massive.

N’importe quelle personne, n’importe quel groupe, peut être combattu en tant qu’ennemi, et cette violence n’a pas été inventée par Staline, mais est un trait structurel du régime.

Ses fantasmagories s’enracinent dans son histoire et son idéologie. Ainsi son antisémitisme paroxystique au lendemain de la deuxième guerre s’insère dans une trajectoire politique. En 1913 Staline, à la demande de Lénine qui le félicita pour son texte, écrit Le marxisme et la question nationale, un texte violemment polémique contre les socialistes autrichiens et ceux qui en Russie ont adopté leur idée d’une « autonomie culturelle nationale ». Staline y construit une définition de la nation – une communauté stable, historiquement constituée de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique – et au passage indique qu’une nation doit avoir une paysannerie.

Ainsi les Juifs, faute d’un lien organique avec la terre, se voient dénier le droit de se constituer en nation, ne serait-ce qu’en réclamant des écoles en yiddish. C’était une revendication du parti socialiste juif, le Bund, que les bolcheviks vilipendaient en refusant le principe même d’un parti révolutionnaire juif tandis qu’ils réclamaient pour eux le monopole du parti révolutionnaire. Plus tard Staline considéra que Zinoviev, Kamenev ou Trotski, trois Juifs, étaient ses ennemis et menaçaient la révolution ce qui conduisit à leur mort.

Au lendemain de la guerre, une campagne antijuive entraîna l’interdiction du Livre noir sur l’extermination des Juifs par les nazis en URSS de Illya Ehrenbourg et Vassili Grossman et à des exécutions, comme celles du metteur en scène Solomon Mikhoels ou du poète yiddish Peretz Markish. Staline réprime les intellectuels et artistes qui avaient formé en 1942 le Comité antifasciste juif et vise un groupe qui a servi l’URSS par ses liens internationaux pendant la guerre mais dont les membres sont maintenant dénoncés comme « cosmopolites ». Quand il monte début 1953 un soi-disant complot des médecins dont la majorité sont juifs, (ce qui entraîne l’arrestation de la mère de Léon Rozental dans le livre de Littell ) et qui sont accusés d’avoir tués des dirigeants soviétiques il s’inscrit dans une série cohérente de dénonciations et de répressions qui ne sont pas seulement son fait mais celui de tout l’appareil du parti.

Car n’importe quelle personne, n’importe quel groupe, peut être combattu en tant qu’ennemi. Et cette violence n’a pas été inventée par Staline en raison de sa paranoïa et de sa cruauté mais il s’agit d’un trait structurel du régime[2]. Aussi on ne suivra pas Littell quand il propose comme modèle de la paranoïa de Staline le jeu d’échecs que Koba et Léon pratiquent. Car les deux camps aux échecs s’affrontent dans une forme de guerre alors que, dans la logique qu’imposent les bolcheviks après 1917, tous peuvent être traités en ennemis, qu’ils aient ou non un uniforme, qu’ils soient armés ou désarmés, qu’ils soient ou non sur le champ de bataille.

Sont des ennemis, les prêtres et les employés de banques, les paysans supposés riches (les koulaks) et les ouvriers dits arriérés, les opposants politiques, les bourgeois mais aussi les philosophes spiritualistes, les mauvais communistes et les bureaucrates, mais aussi les Polonais ou les Juifs. Car à côté de la catégorie des ennemis au sens usuel du terme – les ennemis qui vous considèrent comme ennemi et veulent l’emporter sur vous – les bolcheviks ont visé les « ennemis objectifs » – qui sont des menaces quelle que soit leur subjectivité et même s’ils ne sont pas engagés dans l’hostilité : ces groupes que le pouvoir communiste désigne depuis sa puissance dominante constituent des catégories dangereuses à éliminer. Pas de critère fixe pour les déterminer ni de parade possible pour ces groupes condamnés à l’épuration par la logique politique de la direction du parti.

Et Staline n’est pas remarquable par sa cruauté contre les ennemis : elle est un trait partagé par les dirigeants bolcheviks, sans même inclure les bourreaux professionnels comme le dirigeant de la Tchéka, Dzerjinski. Ainsi Lénine en août 1918 préconisait qu’on pende des paysans pas centaines pour contrer leur propension à se révolter contre les bolcheviks et, au même moment, Trotski faisait fusiller les déserteurs de l’Armée Rouge naissante. Et l’on pourrait multiplier dès le début du régime les exemples des violences de masse comme la brutale répression de la révolte paysanne dans la province de Tambov en 1921, contemporaine de l’écrasement impitoyable de l’insurrection de Cronstadt. Du même coup plutôt que de rechercher le ressort de la cruauté dans l’âme de dirigeants paranoïaques il faut estimer que le système conduisait aux extrémités de la terreur.

Certes la violence a décru après la mort de Staline, ce qui montre qu’il était un facteur aggravant de la brutalité du régime mais on ne peut dire qu’il en était le facteur déterminant. Le « stalinisme » terme souvent utilisé par Khlevniuk peut aussi bien renvoyer à la période où Staline monopolisait le pouvoir ou bien caractériser un registre des régimes communistes. Dans ce cas on peut parler de « stalinisme » avant même le règne dictatorial de Staline.

Si le fonctionnement du système soviétique a permis à Staline de stabiliser son pouvoir total, n’est-ce pas parce qu’une myriade de Staline permettait à la dictature du Parti de fonctionner ?

Ainsi Stephen Kotkin dans le premier volume de son ouvrage sur Staline analyse un moment-clé dans la carrière de Staline : quelques mois après le coup d’État d’octobre 1917 il exerça sa dictature sur une vaste zone depuis Tsaristyne (qui devint Stalingrad). Membre du Bureau Politique il y avait été envoyé au début de l’été 1918 avec des pouvoirs illimités pour s’assurer que le blé était bien collecté et expédié vers les villes pour contrer la pénurie.

Staline agit avec beaucoup d’énergie répressive et sans aucun frein. Il fit enfermer des suspects dans des barges sur la Volga avant d’en faire exécuter. Après un conflit avec Trotski, soutenu par Lénine, sur le rôle des anciens officiers de l’armée tsariste dans l’Armée rouge, que Staline trouvait trop important, il fut affecté ailleurs mais sa brutalité, connue de tous, ne lui fut reprochée par personne.

Ainsi le stalinisme apparaît moins comme une période précise de l’URSS que l’une des possibilités du communisme où il y aurait une banalité de Staline dont Lénine serait le premier avatar. Et on retrouve cette banalité dans les États et Partis satellites de l’URSS : Staline serait un nom commun dont d’autres incarnations seraient Mao, Kim Il Sung ou Maurice Thorez.

Pourtant les biographes de Staline selon les principes de ce genre sont conduits à le traiter comme un nom propre et à chercher sa singularité proche de la monstruosité. Mais il reste – ce qui apparaît à travers ces biographies – que Staline avait une emprise maxima sur son entourage et que les organes de sécurité, KGB ou NKVD, lui obéissaient. Du même coup on peut considérer que Staline n’était pas une exception au sein de la nomenklatura : si le fonctionnement du système soviétique a permis à Staline de stabiliser son pouvoir total, n’est-ce pas parce qu’une myriade de Staline permettait à la dictature du Parti de fonctionner ?

Et son statut de secrétaire général maître des biographies des communistes, gérées par le département recensement-répartition du Comité central permettait au dictateur de choisir ceux qui lui obéiraient en cherchant à être de bons staliniens.

 

Robert Littell, Koba, traduction de l’anglais (États-Unis) par Martine Leroy-Battistelli, Éditions Baker Street, 2019.
Oleg Khlevniuk, Staline, traduction de l’anglais (Russie) par Evelyne Werth, Gallimard, 2019.
Stephen Kotkin, Stalin, vol. 1, Paradoxes of Power, 1878-1929, Penguin Press, 2014.

 


[1]. Stalin, vol. 1, Paradoxes of Power, 1878-1929, Penguin Press, 2014. Le volume 2 est sous- titré : Waiting for Hitler 1929-1941 (paru en 2017). L’ouvrage comprendra trois volumes. Comme il fera au moins 3000 pages il ne sera sans doute pas traduit.

[2] Voir D. Colas, Lénine politique, chap. 19, Fayard, 2017

Dominique Colas

Politiste, Professeur à Sciences Po

Notes

[1]. Stalin, vol. 1, Paradoxes of Power, 1878-1929, Penguin Press, 2014. Le volume 2 est sous- titré : Waiting for Hitler 1929-1941 (paru en 2017). L’ouvrage comprendra trois volumes. Comme il fera au moins 3000 pages il ne sera sans doute pas traduit.

[2] Voir D. Colas, Lénine politique, chap. 19, Fayard, 2017