École à la maison : les inégalités sont de nature pédagogique
Depuis le 16 mars dernier, les écoles ont interrompu leur fonctionnement normal et les familles sont invitées à poursuivre à la maison la scolarité de leurs enfants. La reprise scolaire du 11 mai, très partielle, ne change pas fondamentalement la situation : selon les niveaux, selon les écoles, selon les contraintes locales, selon la volonté des parents, les élèves ne retournent en classe que très irrégulièrement, le plus souvent pour quelques heures hebdomadaires seulement. La responsabilité de l’éducation scolaire reste bien du ressort des familles.

« À quelque chose malheur est bon » : les idées « doloristes », comme les nommait Ruwen Ogien, sont aujourd’hui largement relayées dans la crise et en particulier dans le cas de l’école à la maison. Les élèves gagneraient en autonomie, les parents en relation avec leurs enfants, les profs en expérience professionnelle et en maîtrise des outils d’enseignement à distance, l’administration en flexibilité. À l’heure de « tirer les leçons », on pourrait être tenté d’installer dans la durée les « bonnes prat...
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