Opinion
Mabuse et nous
par Jean-Louis Comolli
Désormais entourés en permanence d’écrans multiples, pris dans un vortex d’images et d’effets visuels, comment le cinéspectateur, adepte des salles obscures et du grand écran, n’aurait-il pas le vertige ? En s’adaptant. Car les écrans conforment celles et ceux qui s’y exposent et les conduisent à voir ce qui les distrait sans voir ce qui les norme. Rediffusion du 24 septembre 2020.