Plonger ses yeux dans celui d’un crâne et soutenir son regard pour n’y découvrir que du vide ou bien le lieu de projections fantasmatiques infinies, comme dans une chambre obscure. Tel est, semble-t-il, le projet que William T. Vollmann s’est assigné dans son livre Dernières nouvelles, qui rassemble trente-deux nouvelles aussi insaisissables et irreprésentables que le sujet qu’elles traitent : la mort. Loin d’y répondre par un silence, Vollmann en fait une source inépuisable de fictions riches et foisonnantes.
Plonger ses yeux dans celui d’un crâne et soutenir son regard pour n’y découvrir que du vide ou bien le lieu de projections fantasmatiques infinies, comme dans une chambre obscure. Tel est, semble-t-il, le projet que William T. Vollmann s’est assigné dans son livre Dernières nouvelles, qui rassemble trente-deux nouvelles aussi insaisissables et irreprésentables que le sujet qu’elles traitent : la mort. Loin d’y répondre par un silence, Vollmann en fait une source inépuisable de fictions riches et foisonnantes.
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William T. Vollmann est sans doute l’un des écrivains américains vivants les plus prolifiques avec Joyce Carol Oates. Peut-être aussi l’un des plus dérangés ou « compulsifs » selon les dires de l’auteur Joshua Cohen. Son œuvre doit avoisiner depuis la fin des années 80 plusieurs dizaines de milliers de pages divisées en ouvrages de fiction comme de non-fiction, et couvrant des sujets aussi variés que la prostitution (Des Putes pour Gloria, 1991, La famille royale, 2000), la pauvreté (Pourquoi vous êtes pauvres ?
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