Le « moment Benalla » : affaire d’État, affaire d’État de droit
Le scandale né du comportement individuel d’Alexandre Benalla le 1ermai 2018 et de ses répercussions institutionnelles est devenu une affaire d’État par les mensonges dans lesquels les plus hautes autorités publiques se sont embourbées. Il est aussi une « affaire d’État de droit » en ce qu’il invite à repenser la séparation des pouvoirs à la française.
Les faits sont simples : au prétexte invraisemblable de s’être senti la nécessité de « prêter main-forte» aux forces de l’ordre, un collaborateur du président de la République et son ami, salarié du parti La République en marche et intermittent de l’Élysée, jouent aux policiers le 1ermai 2018 au Jardin des Plantes et place de la Contrescarpe et, ce faisant, sont susceptibles d’avoir commis plusieurs délits pénaux.
Les conséquences systémiques juridiques, politiques et institutionnelles de ces comportements individuels sont encore difficiles à évaluer. Un mois à peine après leur révéla...
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