Les « sentinelles des pandémies », entre concurrence et solidarité
À lire les commentaires en ligne depuis le début du confinement en France suite à la pandémie de Covid-19, notre vieille nation serait le mauvais élève de la gestion des pandémies. Les hésitations de notre gouvernement, pourtant salué à l’étranger pour sa clarté cartésienne et son organisation centralisée, et le supposé incivisme de nos concitoyens par comparaison avec la discipline des Italiens – comme si l’on pouvait opposer la civitas des Romains et le caractère bravache des « Gaulois réfractaires au changement » – semblent expliquer la lenteur à appliquer des mesures de confinement qui s’imposent partout ailleurs.

Les atermoiements post-électoralistes d’une ancienne ministre de la Santé, qui s’improvise en lanceuse d’alerte a posteriori pour faire oublier les déboires de sa candidature à la mairie de Paris, ajoutent encore à la confusion. L’Alsace, qui faisait déjà pleurer les Français il y a 120 ans lorsque la « ligne bleue des Vosges » était un enjeu majeur de l’affaire Dreyfus, est à nouveau un lieu de vulnérabilité avec le foyer le plus important issu d’une réunion évangélique à Mulhouse.
Lorsque la France se compare à la Chine, qui a agi plus rapidement ...
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