Auteur·e·s
Béatrice Pire
Critique, Maîtresse de conférences-HDR en littérature américaine
Béatrice Pire est maître de conférences-HDR en littérature américaine à Paris 3-Sorbonne Nouvelle. Ses recherches portent sur la fiction américaine contemporaine (Rick Moody, David Foster Wallace, Jonathan Franzen…). Elle est l’auteure de Hart Crane ou l’âme extravagante (Belin 2003), David Foster Wallace : Presences of the Other (ed. with Patoine, Sussex AP 2017), Figures de la décomposition familiale dans le roman américain contemporain (Michel Houdiard 2018), Contemporary American Fiction in the Embrace of the Digital Age (ed. with Patoine & Regnauld, Sussex AP, July 2021). Elle travaille actuellement sur les nouveaux couples/duos littéraires américains. Elle a été critique littéraire aux Inrockuptibles et au Magazine Littéraire.
Ses publications dans AOC
4 octobre 2022
Récit familial et polyphonique, Crossroads est aussi le nom d’une association religieuse de la paroisse où se déroule l’intrigue. Scrutant la société américaine du début des années 1970, Jonathan Franzen... lire plus
20 mai 2022
Critique
Résonance poétique – à propos de Celui qui veille de Louise Erdrich
Par Béatrice Pire
Composé de vignettes désarticulées les unes des autres, le nouveau roman de Louise Erdrich, Celui qui veille, témoigne de la civilisation amérindienne, de ses coutumes, de sa culture culinaire, de ses figures, de... lire plus
23 février 2022
Critique
L’identité tiraillée – sur Les Nétanyahou de Joshua Cohen
Par Béatrice Pire
Au croisement du campus novel et du récit historique retraçant le développement du sionisme et de ses différents courants, Les Nétanyahou de Joshua Cohen prend pour point de départ un épisode anecdotique de... lire plus
1 février 2022
Critique
Traduire, sur le fil – à propos de Par instants, le sol penche bizarrement de Nicolas Richard
Par Béatrice Pire
Avec quelque cent-vingt livres traduits à son actif, passeur de Richard Powers, Barack Obama, Thomas Pynchon, Miranda July, Art Spiegelman et tant d’autres, Nicolas Richard a de quoi raconter. Il le fait avec brio... lire plus
6 décembre 2021
Critique
L’enfant et les astres – à propos de Sidérations de Richard Powers
Par Béatrice Pire
La destruction du vivant est au cœur du nouveau roman de Richard Powers, traduit par Serge Chauvin. Robin, âgé de neuf ans, hypersensible à la souffrance animale et en proie à des troubles comportementaux, se met... lire plus
28 septembre 2021
Critique
Les limites du dicible – sur Memorial Drive de Natasha Trethewey
Par Béatrice Pire
Le 5 juin 1985, Gwendolyn Ann Turnbough est tuée d'une balle dans la tête par son ex-mari, ancien beau-père de Natasha Trethewey, dans un parking près de son appartement situé sur Memorial Drive à Atlanta.... lire plus
3 août 2021
Critique
Regarder la mort droit dans les yeux – sur Dernières nouvelles de William T. Vollmann
Par Béatrice Pire
Plonger ses yeux dans celui d’un crâne et soutenir son regard pour n’y découvrir que du vide ou bien le lieu de projections fantasmatiques infinies, comme dans une chambre obscure. Tel est, semble-t-il, le projet... lire plus
17 juin 2021
Critique
Le sillon des hommes en crise – sur La Parade de Dave Eggers
Par Béatrice Pire
Le nouveau roman de l’autoproclamé « génie déchirant » Dave Eggers entraine deux Occidentaux dans un pays qui sort juste d’une guerre civile. L’un est aussi rigide que la trajectoire qu’il doit... lire plus
20 avril 2021
Critique
Crépuscule glacé – sur L’Enfant de la prochaine aurore de Louise Erdrich
Par Béatrice Pire
Plutôt qu'en direction de l’aurore, c’est vers le crépuscule que nous envoie Louise Erdrich, dans son nouveau roman aux accents autobiographiques. L’ambiance de contrôle totalitaire de cette dystopie... lire plus
18 février 2021
Critique
Regarder la mort droit dans les yeux – sur Dernière nouvelles de William T. Vollmann
Par Béatrice Pire
Plonger ses yeux dans celui d’un crâne et soutenir son regard pour n’y découvrir que du vide ou bien le lieu de projections fantasmatiques infinies, comme dans une chambre obscure. Tel est, semble-t-il, le projet... lire plus
13 janvier 2021
Critique
Un dégoût nommé désir – sur Nostalgie d’un autre monde d’Ottessa Moshfegh
Par Béatrice Pire
Ranimant la tradition d’un « réalisme sale » en vogue dans les années 1980, Ottessa Moshfegh cultive un goût prononcé pour le trash, comme en témoigne son recueil de nouvelles Nostalgie d’un autre monde. Un... lire plus
19 novembre 2020
Critique
Pompiers de papier – sur Considérations sur le homard II de David Foster Wallace et Et si on arrêtait de faire semblant ? de Jonathan Franzen
Par Béatrice Pire
Deux recueils d’essais viennent d’être traduits de l’anglais : le deuxième tome de Considérations sur le homard de David Foster Wallace et Et si on arrêtait de faire semblant ? de Jonathan Franzen, deux grands... lire plus
16 septembre 2020
Critique
Des vies à trois francs six sous – à propos de Nickel Boys de Colson Whitehead
Par Béatrice Pire
La Dozier School for Boys, maison pénitentiaire de Floride, a été le théâtre de persécutions violentes et de crimes racistes. C'est dans ce lieu que Colson Whitehead place son nouveau roman, Nickel Boys, où il... lire plus